ilfr
Îï >
L ’animal, entièrement jaune, présente des lineóles
longitudinales sur le pied, transverses à la tète,
on elles sont noires et très-pressées. Ses tentacules
sont iort longs, grêles et oblus à la pointe.
/.opercule est lisse, jaunâtre, avec trois bandes
claires se réuuissaiit à la spire.
Cette INérite , qui est encore fort recherchée,
provient de Bourou , dans les Moluques. Llle se
trouve aussi à Guam. Ifoxemplaire de ce dernier
lieu est plus délicatement strié.
IJIMEN.SIONS.
Longueur...........
Largeur.............
p on c e s , lig n e s .
1 I
8
i 3. NÉRITE AURICULÉE.
Nerita auriculnta.
Lamarck, An. s. v., t. VI, a® part., page i8S, n® i i .
Encyclop. méth., j)l. /,55, f. (i a. h.
. l'i,ANCHE GSj Pigtihe.s 6-8; et p sa variété.
Nerita, testa ovali, fusco-nigricaiite, dorso con-
eexiuscula ,suhtuspianissima ; spira ad margincm
oblique incurva ; labro lenuissimo, superne biau-
riculalo. ( Lamk. )
Cette espèce est lisse , d’un marron clair uniforme,
passant au rougeâtre eu des.sous, à la dilatation
de ses bords.
li’animal a les tentacules longs , pointus, tle couleur
de fumée, porUiiil à leur base des yeux scs-
siles , ou du moins tpii nous oïit paru tels. I.a téte
est jaunâtre, ti;ès-lInemoiit piquetée de noir, ce qui
la fait paraître presque noire. Jl ou est de même dos
parties latérales du pied, dont le de.ssous est jaune.
L ’opercule a uu talon qui se prolonge sur sa
face iiiierue , et une dépression près de sa pointe;
il est ob!i(]tiemeut strié de brun. Ces lignes convergent
vers la spire.
Cette Nérite babite le havre Carteret de la Nou-
velle-lrlande. Nous l’avons prise dans la itier. Sa
longueur est de sept ligues; sa largeur de cinq et
demie à ses auricules. M. Lamarck l’indique comme
provenanli» de la Nouvelle-llolbinde. Notts supposerions
plutôt que c’est de Timor ; car nous
avons à peu près parcouru les mémos lieux que
Pcron , sans trouver de traces de ces coquilles,
qui se plai.scut le plus ordinairement dans les eaux
douces.
Les Moluques nous ont donné un individu plus
grand, à bords plus dilatés, surtout le gaucbe, et
qui, au lieu d’étre d’un brun unifonne, est assez
■F