(le sa columelle et les lignes brunes en zigzag
dont elle est couverte, qu’on serait tenté de la
considérer simplement comme ntie variété qui
aurait de plus deux bandes transversales. La connaissance
de l’animal semble devoir encore favoriser
cette opinion ; car il est coloré, à peu de
différence près, de la même manière. Ce sont de
petites tacbes brunes, noirâtres et verdâtres, se
touchant presque sur un fond jaunâtre. La comparaison
des deux dessins suffit pour en faire
voir l’identité. Le bord du manteau est jaunâtre,
les tentacules sont longs, déliés et tortillés sur
eux-mémes.
Nous avons représenté l’animal bors de sa coquille
pour montrer ainsi la disposition de son
ensemble. On voit au travers du manteau la place
qu’occupe la brancliie.
4. OLIVE MAURE.
Oliva mnura.
Lamarck., An. s. v., t. VII, p. 7.
Ibid. pour la synonymie.
PLANCHE 4 6 , FIGURES 20-2 1 .
Oliva, testa cjlindrica, apice retusa, nigra ;
labro extus subplicato ; ore candido v e l ccerules-
cente. (Lamk.)
Cette Olive, toujours facile à distinguer par sa
forme, l’est encore plus par sa couleur noire. Ou
sait cependant qu’il est des individus jaunâtres ,
et.il est possible qu’on arrive à en trouver de tout
blancs , comme cela se voit dans plusieurs autres
espèces. Son animal se distingue parfaitement par
la couleur brun jaunâtre, piqueté de brun, plus
foncé de son p ied , lequel est bordé de jaune.
Le bord du manteau, qui déborde un peu la coquille,
est bleuâtre comme l’intérieur de l’ouverture
qu’il tapisse. 11 en est de même de l’appendice
qui parcourt les sutures. Le sipboii respiratoire
est long et grêle. L’organe excitateur du
mâle est grand, peu large, et simplement re