s
guier, dans l’habitation de M. Charles Telfair q u i ,
toujours plein de zèle pour les sciences naturelles,
s’est empressé de mettre à notre disposition tout
ce qui pouvait favoriser nos recherches.
5. PORCELAINE TAUPE.
Cyproea talpa.
Lamarck, An. s. v., t. VII, p. 383, n“ 17.
Ibid. pour la synonymie.
PLANCHE 4 8 , F IC H EE I .
Cjproea, testa ovato-oblonga, subcjlindrica,
fu lva ; zonis tribus pallide albis; subtus lateribus
fusco-nigricantibus. (Lamk.)
Ce n’est qu’à l’Ile-de-France que nous avons pu
nous procurer l’animal de cette espèce assez rare,
et qui habite aussi d’autres lieux. Elle nous rappelle
une charmante et fructueuse course zoologique
que nous fîmes avec notre ami M. Julien Desjardins.
L’animal de cette Porcelaine ne diffère point de
ceux du genre. 11 est sombre comme la coquille
qu’il sécrète, et son manteau, au lieu de ramifications
déliées, est couvert de petits tubercules
arrondis blanchâtres ou rougeâtres. IjC reste de sa
couleur est un brun rougeâtre très-foncé tirant
sur le chocolat. Le siphon, les tentacules et les
côtés du pied ont la même teinte. I.e dernier seulement
est couleur de laque sombre en dessous.
Notre individu fut trouvé sur le rivage des environs
de Fkacq.
DIMENSIONS.
Longueur.
Épaisseur.
pouce s. ligne».
2 6
I 3
6. PORCELAINE MAURE.
Cyproea maurîtiana.
Lamarck, An. s. v . , t. V I I, page 377, n" 5.
Ibid. pour la synonymie.
PLANCHE 48 , FIGURES 2 -4 -
Cjproea, testa ovato-triquetra, gibba,posterius
depressa, subtus plana, dorso fulvo-fusca, maculata;
lateribus infraque nigerrimis ; labro intus
coerulescente. (Lamk.)
11 est probable que le nom latin de cette coquille,
qu’on a traduit par le mot de Maure,
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