cédente, ce petit Cône , dont M. I.amarck a fait
la variété C de son Cône livide. On ne peut méconnaître
la similitude des coquilles; et notre
individu n’a d’autre différence qu’une spire plus
longue et pointue. Mais le Mollusque , dans toutes
ses parties, est d’un rouge de sang, avec des mouchetures
noires très-nombreuses; le siphon est
long et grêle : caractères que ne présente pas le
Cône livide.
Son épiderme a quelques cercles velus.
Habite le havre Carteret, à la Nouvelle-Guinée.
DIM ENSIONS.
Longueur.
p o u c e s , lig n e s
9
i 5. CONE DRAP-D’OR.
Conus textile.
Lamarck, An. s. v., t. V II, page 523, n® 178.
Ibid. pour la synonymic.
\S'.,
P IA N C H E 5 3 , FIGURES I 5 -1 7.
b is , trigonis fulvo-circumligatis ; spira acumi-
nata. ( Lamk. )
Ce Cône, déjà très-remarquable par lui-même ,
l’est également par son animal, dont le siphon est
comme tricolore par trois cercles rouge, blanc et
noir, qui entourent son extrémité. 11 est taché de
noir à la base. Les tentacules, blancs à la racine,
sont jaunes à la pointe. Ils portent des yeux noirs.
Le pied est élargi en avant, avec une tache brune
en dessus, et une ligne rouge en de.ssous. Dans le
reste de son étendue, il est couvert de maculatures
rouge brun, dont la couleur est beaucoup plus
foncées sur les côtés.
Dans l’individu femelle , les aiguillons de la
langue sont bruns, très-déliés, à doubles crochets
à la pointe. Quelques-uns ont un des crochets placé
plus bas.
Cette espèce, fort commune, se trouve dans les
Moluques et à la Nouvelle-Guinée. C’est de ce
dernier lieu que proviennent les individus qui ont
servi à nos dessins. L ’épiderme, excessivement
mince , jaunâtre , n’intercepte point la coloration
de la coquille, dont on voit très-bien les nuances
au travers.
Conus , testa cjlindraceo-ovata , lutea ; lineis
fu s c is , longitudinalibus undulatis, maculisque al