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mesure que les foettis qu’ils contiennent gros»
si.ssent. Nous y reviendrons.
La masse viscérale, peu élevée, forme, à l’extrémité
postérieure, un petit tortillon dévié à droite.
Le manteau, libre en devant, forme une cavité
respiratrice transverse et peu profonde. Il se continue,
sur les côtés, en un fdet le long du muscle
d’attacbe. Une sexde branchie se dirige de gauche
à droite; ses lamelles sont droites et un peu rigides
comme dans les Cabochons.
La masse buccale intérieure est ovalaire, pourvue
d’un petit ruban lingual à crochets. L’intestin
se porte immédiatement à gauche; on le suit, à
travers les parois, jusqu’au moment où il s’engage
dans le foie; il revient ensuite au côté droit,
en formant plusieurs circonvolutions, et s’ouvre,
par un anus courtement pédiculé, à l’extrémité et
un peu au-dessous de la branchie. Il est probable
qu’il y a près de la bouche des glandes salivaires,
que la petitesse des individus ne nous a pas permis
de distinguer : il en est de même de l’ouverture de
l’utérus et des organes générateurs qui sont unis
au foie.
M. Cuvier a trouvé au-devant du pied du Cabochon
le même appareil folliculeiix qui existe dans
rilipponice. C ’est le réservoir dans lequel se déposent
les oeufs, et où éclosent les jeunes, avant
que de se porter au dehors, lis reçoivent là une
sorte d’incubation. Ces plis , qui s’effacent et finissent
par être réduits à un petit nombre, à mesure
que les petits grandissent, remontent et se
cachent dans la cavité pulmonaire. Nous croyons
bien que les oeufs passent de l ’utérus dans ces
poches; cependant nous les avons vus accumulés
au-devant du pied, sous la coquille, et formant
une masse jaunâtre en rond, entourée d’albumine.
Eclosent-ils dans cette position, ou doivent-ils entrer
plus tard dans les follicules?Nous l’ignorons.
Toutefois nous n’avions jamais vu de petites coquilles
libres sous la mère, tandis que nous avons
souvent étudié celles contenues dans les poches.
A cet âge, elles sont déjà bien striées , et ont une
spire très-marquée, formant près de deux tours dirigés
à droite. Plus ta rd , elle disparaît quelquefois,
et la base du sommet se porte à gauche.
Si les circonstances sont favorables aux jeunes
qui voient le jour, ils s’écartent peu, et se fixent
même sur leurs parents , lesquels vivent eux-
mêmes sur des coquilles qui font peu de mouvements
, comme de grosses Cérites, des Turbos.
Rarement en avons-nous rencontré sur des corps
inertes. Cette habitude paraissait aussi être celle
desHippoiiices fossiles de l’ancien monde. La coquille
croît et surmonte quelquefois le parasite,
qui semble s’y être creusé un trou. Ses mouvements,
ainsi que nous l’avons dit, se bornent à
l’élévation et à l’abaissement; alors la tète et le.s ten-
t.acnles paraissent nn peu à l’extérieur.
Zoologie. T. m. aS
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