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fort courte; toutes deux ont une double ligne
violette dans leur intérieur.
Habite la baie des Iles, à la Nouvelle-Zélande.
Elle est voisine de la précédente, et ne s’en distingue
que par la manière dont sa coloration est
appliquée.
a s c id ie d ia p h a n e .
Ascidia diaphanea, nob-
PLAN CHE 91 , FIG U R ES l O - l I .
Ascidia, minima, oblonga, p jriformis, diaphanea,
subrubra aut alba; aperturis distantibus,
tuhulosis, octodenticulatis.
Petite espèce, longue d’un pouce, diaphane,
assez variable en couleur, brun rougeâtre, rosée,
quelquefois même blanche. L’enveloppe extérieure
se distingue toujours, par sa transparence,
de celle qui entoure la masse des viscères. Les
deux ouvertures sont légèrement tiibulées, crénelées
à huit denticules, qui ont chacune un petit
point rouge à leur base. L’ouverture branchiale
est placée à une des extrémités, et l’anale s’ouvre
près de l’autre, à angle droit avec la première.
Cette Ascidie adhère en assez grand nombre
aux masses de fucus qu’on drague dans la rade
d’Hobart-Town, à l’île de Van-Diemen, par cinq
à six brasses de profondeur.
A.SCIDIE SABLONNEUSE.
Ascidia sabulosa , nob.
PLANCHE 91 , FIG U R ES I 9-22.
Ascidia, globosa, gregata, coriacea, lutescens,
arenosa ; aperturis proximis fio r i similibus ;
membrana interiore rubente.
Entièrement sphérique , de la grosseur d’un
petit oeuf de poule , très - rarement isolée ,
presque toujours agglomérée en petits paquets,
dont le nombre varie de trois à six. Quelquefois
le lien de leur agrégation est une plante marine
qui leur sert d’axe; elles sout alors en grappe.
Ces Ascidies sont coriaces, quoiqu’elles aient la
peau mince, et toujours couvertes d’une couche