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un peu pliKs large en avant. Elle est diaphane,
blonde et très-finement striée en long.
Tout ce que nous avons pu voir de l’animal,
c’est qu’il ne dépasse pas la coquille , même en
marchant. Son pied, très-mince, est légèrement
ondulé; sa tête, large, obtuse, a deux petits renflements
qui tiennent lieu.de tentacules, et des
yeux sessiles. La petitesse de ce Mollusque, mais
plus encore la rapidité de notre course, ne nous
permettaient pas de faire de plus longues recherches.
Il habite l’ile de Ténériffe, dans les lieux où
les eaux sont courantes, notamment dans la forêt
d’Aguas-Gracias. Nous devons à M. Berthelot,
naturaliste distingué, de nous avoir mis sur la
voie de sa découverte. •
DIMENSIONS.
Longueur.
Largeur. .,
lig n e s .
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IU!MARQUE,S .SUR LE S GENRES TDERO , l'I IA S IA N E L L E ,
T R O Q U E , D A U P IU N U L E , R O U L E T T E , ETC.
En disséquant des Troques et des Turbos, nous
ne fûmes pas peu surpris de voir que l’organisation
de ces animaux n’avait point été bien étudiée,
que les meilleures anatomies laissaient encore
beaucoup à désirer, et péchaient dans des
points capitaux. Enfin , en analysant un grand
nombre de ces Mollusques , nous avons vu que
tous étaient semblables pour le fond, et ne différaient
que par quelques appendices extérieurs de
peu d’importance, ou par l’opercule, qui, toutefois,
jiouvait se réduire à trois formes constantes. Ce qui
nous a conduits à pouvoir dire auquel d’un de ces
genres devrait appartenir un de ces Mollusques,
dont nous ne verrions seulement que l’opercule,
fous ne possèdent de bien visible que le sexe femelle
: comme les Ilaliotides, les Parmophores ,
les Lissurelles, les Émarginules, etc., avec lesquels
ils ont des rapports par la disposition des branchies,
qui sont doubles, mais superposées l’une sur
1 autre ; tandis que , dans les genres indiqués ,
elles sont plus ou moins symétriques. Ils se ressemblent
encore par le coeur, qui a deux oreillettes
appliquées sur le rectum', comme cela sc
Zoolomc. V. ni. » /,