forme du Biphore nucléal. 11 est ovalaire, alongé,
à ouvertures complètement terminales,arrondies et
un peu rétrécies. De la postérieure part une pointe
lancéolée , aiguë. Sa couleur est d’un blanc ma t, et
l’on n ’aperçoitqueles cerclesdontiiousavons parlé.
Si c était uu Salpa, on distinguerait facilement des
traces de nucléus et de branchie.
D IM E N S IO N S .
lig n e s .
Longueur............................................................ 8 à lo
Habite la rade d’Amboine.
Nota. En terminant cet article sur les Biphores,
nous faisons observer que celui nommé Polymorphe
dans la Zoologie de VUranie, planche y.3,
figure 4, n ’en est pas un. C’est la partie supérieure
d’une Diphyde que nous avons appelée Abyla trigone.
Voyez les Annales des sciences naturelles où
il est représenté , tome X. Sa forme, mais plus encore
les ouvertures de ce corps trouvé iso lé , nous
avaient induits dans une erreur où nous avons entraîné
M. de Blainville, qui l’a également figuré
soiis^ce nom dans son article Mollusques du Dictionnaire
des sciences naturelles.
MOLLUSQUES. 60?.
G e n r e ASCIDIE. — Ascidia, Linné.
C est plutôt une famille qu’un genre dont les
divisions n ont point encore été bien établies,
malgré les travaux faits dans ces divers temps
par MM. Cuvier, Savigny, Lesueur et Desmarest.
M. Savigny surtout, par de belles anatomies, a
beaucoup éclairci ce qui était relatif à ces Mollusques
, et y a fait rentrer une foule d’animaux
qui , jusqu’à lui , avaient été considérés comme
Polypes. 11 résulte qu’on est a r r iv é , par ses travaux,
à deux grandes divisions parmi les Ascidies
, les simples et les agrégées. Mais les séparations
secondaires propres à faciliter l’étude , et
établies sur de bons caractères, n’ont pas encore
été faites, celles proposées par M. Savigny n’ayant
point été adoptées; ce sera pour celui qui voudra
s’en occuper, un sujet intéressant, qui donnera lieu
à une riche et brillante monographie ; car chaque
jour le nombre des espèces augmente.
Nous nous contenterons d’en ajouter quelques-
unes à celles déjà connues. Il est plusieurs d’entre
elles qui sont tellement rabougries et recouvertes
de corps m arins, qu’il est difficile de bien les caractériser.
Nous avons eu recours alors à la forme
et aux couleurs qui entourent assez ordinairement
les ouvertures. Nous avons remarqué sur de grands
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