Giîmre TURRITELLE. — Turritella, Lamarck.
I. TURRITELLE ROSÉE.
Turritella rosea, nob.
Taravi, par les habitants de la bale Tasman.
PLAN CHE 55, P IC U R E S 2 4 - 2 6 .
I !
Turritella, testa elongato-conica , levi, transversim
tenuissime sulcata', rosea, anfractibus convexis
; spira acuta; apertura subquadrata.
Cette espèce, fort lég è re , s’allonge en cône régulier.
Elle est très-pointue au sommet ; ses sutures
sont profondes et ses tours convexes réguliers
, tous très-finement striés en travers, d’une
manière irrégulière , c’est-à-dire qu’entre une cor-
deletteélevée s’en trouve uneoti deux pluspetites.
I/ouverture est un peu quadrilatère , arrondie. Le
fond de la couleur naturelle de cette coquille est
un joli rose; les arêtes des sillons étant d’un rouge
plus v if , elle parait comme cerclée. Morte, elle
change de teinte, devient jaunâtre, brune ou rougeâtre.
Toutefois on distingue toujours ses stries
plus ou moins rouges.
L ’animal est entièrement celui des Cérites, dont
on pourrait même ne former qu’une division. Sa
tête , allongée en un mufle proboscidiforme,
est b ru n e , piquetée de noir. Les tentacules sont
médiocrement longs, obtus, blancs, portant les
yeux sessiles fort près de leur base. Le pied en
s’allongeant a une forme quadrilatère un peu élargie
en avant, tel que nous l’avons représenté; il est
verdâtre ou jaunâtre, toujours ponctué de brun.
Le manteau a son contour frangé et parsemé de
lunules blanchâtres, disposées d’une manière assez
régulière.
L ’opercule est fort mince, rond et multispiré
comme celui de plusieurs espèces de Cérites.
On trouve cette espèce par quelques brasses de
profondeur dans l’anse de l’Astrolabe, à la Nouvelle
Zélande. Notre drague en amenait des mil-
liersd’individiismorts,parmi lesquelson en trouvait
fort peu de vivants. Ce sont des animaux timides
et se développant p eu , à la manière des Cérites.
l ' ! ! l
tt.
DIMENSIONS.
Longueur...............
Diamètre de la base.
pouce s.
2
lig n e s .
3