■■ foi
¿ir
, j lî:y’
¡ 1 f 1 1
paires : r° une supérieure latérale ponr le voisin
fie droite et de gauche; 2 ° un peu plus bas, une
autre paire qui va aux deuxBiphores qui se trouvent
vis-à-vis dans leirang opposé ; 3° sous celle-ci, une
seconde, comme ponr renforcer la précédente,
et qui va aux mêmes individus; 4 ° enfin, la quatrième
paire, inférieure, a le même office que la
première , et se porte à droite et à gauche; ce qui
fait que chaque animal a des rapports avec quatre
autres. Toutes ces parties sont groupées, lié e s ,
unies entre elles et sans vide. Vues hors de l’eau,
elles présentent un cordon continu; mais, dans
l’eau , les moins transparentes paraissent seules ,
et donnent au tout une apparence aussi légère
qu’agréable. Malgré ces rapports multipliés, ces
Mollusques se déjoignent au moindre contact, et
même par le seul séjour un peu prolongé dans une
eau non renouvelée , tandis que ceux qu’on voit
flotter sur la mer paraissent se maintenir longtemps
dans cet état d’agrégation.
Les individus des deux rangées sont un peu obliquement
placés et alternant entre eux, c’est-à-dire
qu’entre deux Salpas du premier rang, par exemple
, on en aperçoit un de la rangée postérieure.
Leur position est ainsi presque verticale , le nucléus
en bas. Les deux ouvertures non terminales
sont placées de manière à former des rangées à
l’extérieur. Le nucléus est bleu-de-ciel; Deux stries
de la même couleur remontent le long de l’aorte.
ï ii■
lii: .1
Le reste du corps est incolore. Un coup d’oeil sur
les figures en dira plus que la description la mieux
faite.
Après un certain degré d’accroissement, les individus
se séparent; les pans de la pyramide antérieure
s effacent, etcettepartie devient arrondie.
Les spiracules, devenantinutiles,doiventsansdoute
s obhterer aussi. Du moins n’en avons-nous plus
vu sur des individus évidemment de la même
espece, dont la pyramide postérieure était encore
entière.
On dirait que la plus grande partie de ces facettes,
surtout celles du corps, ne sont déterminées
que par l’entassement de ces jeunes animaux
dans 1 ovaire, et qu’une fois séparées , ces parties
s’arrondissent. Mais ce n’est que spécieux, car il
y a des Salpas agrégés de la même manière, et
qui sont cylindriques.
Nous avons trouvé cette espèce sur le banc des
Aiguilles, à 8 0 lieues du cap de Bonne-Espérance.
La mer en était tellement couverte, qu’il suffisait de
jeter un vase pour en prendre. Nous crûmes d’abord
que ces rubans, longs de huit ou dix pouces,
étaient des fragments de feuilles de zostera flottant
à la surface. Jamais nous n’avions vu une aussi prodigieuse
quantité de Salpas, parmi lesquels s’en
trouvaient deux ou trois autres espèces étrangères
et plus grosses.
Uarrangement des spiracules nous a donné as-
38»