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fa it, pour ces derniers, que quand ils portaient un
foetus dans leur intérieur ; ce qui nous a semblé
une preuve qu’ils ne devaient que peu changer.
D’après ce que nous avons dit des différences
qui existent entre la mère et les enfants, la division
que nous avions établie dans la Zoologie de
T Uranie ne peut être admise.
I. BIPHORE A COTES.
Salpa costata, nob.
Quoy et Gaimard, Zoologie àe VUranie, page 5o4 î
pl. 73, fig. 2.
P LAN CH E 8 6 , F IGU R E S 1-5.
Salpa, maxima, antice rotundata, postice bi-
candata, infra canaliculata, gibbosa, paululum
echinata, alba-viridi, maculata ; vasculis in seriebus
quadratis distinctis ; oribus terminalibus.
Nous ne donnons de nouveau cette espèce que
parce que, l’ayant dessinée avec soin, nous avons
représentéla singulière anastomosede ses vaisseaux.
C ’est la plus grande de toutes celles connues.
Son extrémité antérieure est large, arrondie, avec
une ouverture à lèvres très-grosses, dont la postérieure
est denticulée, et l’antérieure munie d’une
valvule large , mince, destinée à clore cette ouverture
, lorsque le liquide est entré. La postérieure
terminale s’évase en forme d’entonnoir. Ses deux
feuillets sont appliqués l’un sur l’autre ; le supérieur
ou dorsal est échancré , l’inférieur arrondi.
De chaque côté il en part deux appendices grêles,
dans lesquels il existe un vaisseau qui appartient
au système circulatoire général.
An milieu et dans toute la longueur de la face
inférieure , règne une cannelure profonde dont les
parois arrondies sont écartées et ne se touchent
qu’en arrière. Le nucléus est jaune orangé. On y
distingue une circonvolution du canal intestinal,
et en arrière une ouverture qui est probablement
celle de l’anus.
La branchie est droite. Les feuillets qui la forment,
au lieu de présenter des cirrhes vibratoires, comme
dans plusieurs autres espèces, ne sont que des petits
plis transversaux aplatis.
Le coeur est gros, resserré dans son milieu ; l’aorte
qui en part reçoit dans toute sa longueur onze vaisseaux
simples , qui vont se réunir à la face inférieure
à d’autres, beaucoup plus nombreux, formant
des carrés réguliers qu’on a pris long-temps pour
des muscles. Il en existe une foule d’autres qu’on
ne voit bien qu’à la loupe , et qui entourent le
Mollusque d’un réseau très-délié.