
E n introduisant successivement ensuite ces valeurs moyennes
dans notre formule, on obtiendra, pour chaque station, l’écart de
ia theorie sur le résultat moyen de nos expériences, tel qu’il est
ci-après :
T a b l e a u de la correspondance des observations moyennes du Pendule
avec la théorie, dans la supposition d ’un aplatissement égal à j U ,
et dans k cas ou tous les Pendules eussent battu la seconde à Paris,
à-k- 2 0 et au niveau de la mer.
S T A T IO N S
DONT LES OBSERVATIONS
ont été comparées.
LATITUDE.
Paris.....................................
Iles Malouines.....................
Port-Jackson.......................
Cap de Bonne-Espérance.
Rio de Janeiro. . ............
Ile Mowi.............................
Ile-de-France.....................
Ile Guam..............................
Ile Rawak............................
5 0 '
5 '- î î -
3 } ‘ 5 ' -
33* 5 5 -
22. 5 ;.
52.
9'
18. T.
34. S.
15 . X
13. X
7. N.
5 6 . x
pendules
observés.
3- 27- 5
o. 1. 34. X
1.2 .3 .
2.
1.2 .3 .
1.2 .3 .
1.2 .3 .
. 3 . 3 .
. 2 . 3 .
. 2 . 3 .
OSCILLATIONS
à 4-20 degrés
de tempcratur;
dans le vide
et au niveau
de Ja mer.
8Î4®o’^>000.
. 86408 ,640.
86346 ,025.
^<5343 -5 4 7 -
.4 7 3 -
86309 ,498.
86310 ,086.
8 6 19 ; ,013.
86273 ,480.
d i f f é r e n c e
d’ o s c i l l a t i o n
avec Paris.
Par
observât'
8",640
5 3 .9 7 5
56 .453'
9 4 .5 * 7 '
90 ,;o2.
89 ,914.
04 ,987.
2d .520.
Par
ie calcul,
’ ° > 9 - '
59 »343
59 . " 2 '
96 ,13 1,
01 ,887,
®3 .758.
.8 ,748.
î ' , 3 ' 4 .
É C A R T .
• 2 " , 2 8 t.
• 5 .36^.
■ 2 ,659.
I ,604.
M . 385 .
■3 .844.
'3 . 7 « '.
4 ,7 9 4 .
Remarquons d abord que i’écart trouvé pour les Maiouines par
suite de 1 introduction d’un nombre moyen d’oscillations pour Paris
nest plus ici que d e - t - 2 ”- , . 8 i au lieu de + 2“ - , 3 0 ^ trouvé
précédemment: valeur presque égale, mais un peu plus petite, ce
qui doit etre {*).
n Pour rendre cet effet sensible, soient, par supposition, les nombres prim.tffs,
900 pour Paris,
1000 pour les Malouines.
Admettons <j„e, par le fa i. de la réduction proportionnelle, on ait-
Pour Pa ris., ..................................... 90.
E t pour les Malouines................... iqo.
ffe"rque'’,'rpTriés“ d°eu=; P’’™” ""
’Sipport par quotient diminuent sans' / » """X termes qui expriment un
termes qui Eexpritnem. diminue t o u j o Z L l s r ^ ' " " ’
Les observations du Cap de Bonne-Espérance satisfont presque
aussi bien à la théorie que celle des Maiouines ; i’écart n’est en effet
que de -t- 2“ “"',63 9.
A Rio de Jan e iro , il ne s’élève pas au dessus de - H i°“''' ,6 o 4 ; la
concordance des expériences avec ia théorie est donc très-satisfaisante
sur ce point.
A Rawak et au Port-Jackson, i’écart est d’environ 5 oscillations,
quantité qui, plus forte que la précédente, n’est cependant pas
encore d’un ordre très-élevé.
Mais il n’en est pas de même à M o w i, à ]’Iie-de-France et à
Guam, où les écarts sont très-considérables. Il est difficile, quelle
que soit la part qu’on veuille faire aux erreurs de l’observation, de ne
pas admettre la conséquence qui découle naturellement de nos
calculs, savoir, que l’hypothèse que nous avons faite d’un aplatissement
= ne peut convenir à ces localités. Déjà on a pu remarquer
que par tout où nous avons employé les nombres provenant
des stations dont il s’a git, nous avons eu des aplatissemens trop
forts.
Les expériences de i’ile Mowi donnent un écart moyen de
-1- I i “ ‘"'',9i 4. a la vérité, les observations faites à cette station
n’ont pas été nombreuses ; mais on ne sauroit admettre que la trop
petite quantité des résultats ait pu conduire à une erreur aussi forte ;
et en supposant même qu’on voulût expliquer par-là i’anomalie
dont je parle, cette explication ne satisferoit point aux expériences
de l’Ile-de-France et de Guam, où les écarts sont plus grands encore
, quoique les expériences aient été beaucoup plus prolongées.
A l’Ile-de-France, des résultats, qui s’accordent bien entre eux,
donnent un écart du calcul sur l’observation de i 3 “ “ “ ' , 8 4 4 ; et à
Guam on trouve une différence presque égale. Nous devons faire
remarquer, au sujet de cette dernière station, que la discussion des
observations d’angles horaires qui ont servi à régler la marche de
nos chronomètres, nous a conduits à ne pas faire usage, dans nos