
h i s t o i r e n a t u r e l l e
chrysoptère ; mais, comme celles-ci, elles ne se recourbent point en avant.
Le reste de son vêtement,est d’un noir foncé, à reflets très-foibles; le
bec et les pieds sont d’un noir mat. Le même, dans son jeune âge, porte
une huppe très-courte, et d’un rouge terne ; il est noirâtre sur les parties
supérieures, et d’un gris sombre sur le devant du cou et en dessous
du corps. >
La femelle, pl. 4 3 , diffère des précédens en ce quelle n’est point
huppée, et en ce que les couleurs rouge et noire, qui sont aussi les seules
qu’on voit sur son plumage, n’ont pas une distribution totalement pareille
: la première n’est répandue que sur la tête et la nuque, et 1 autre
sur le corps, les ailes, la queue, le bec et les pieds. On pourrait soupçonner
que cette femelle seroit d’une autre espèce que le mâle indiqué
ci-dessus, vu quelle est un peu plus forte, et que son bec est un peu
plus gros à sa base et plus crochu à sa pointe ; mais ces légères différences
ne suffisent pas, je crois, pour contredire les observations d’un voyageur
judicieux, Perrein, qui s’est procuré plusieurs couples de ces oiseaux
dans le temps des couvées, et qui les a vus s’occuper de la construction
de leur nid, des soins de l’incubation et de l’éducation de leurs petits.
Nous devons au zèle de ce naturaliste éclairé, le seul qui ait été à Malimbe,
la connoissanee des trois seules espèces qui composent cette petite famille,
ainsi que d’un grand nombre d’autres du même pays, specialement.de
plusieurs beaux Soui-mangas que j’ai, décrits et fait figurer dans les
Oiseaux dorés ou à reflets métalliques.
De ma collection.