
L E B E N G A L I C E N D R É ,
p l . y I
O n voit quelquefois en France ce petit oiseau d’Afrique’, mais comme
il est plus délicat que le Bengali bleu, on doit, pour l’y conserver vivant,
le tenir/depuis le mois de septembre jusqu’au mois de mai, dans un locâl
dont la température ne soit pas, sur-tout pendant la nuit, au-dessous de
i4degrés 5 cette précaution est d’autant plus essentielle à son arrivée, et
même plusieurs mois après, qu’il perd souvent dans le voyagé la plus
grande partie de ses plumes. Quand il est acclimaté, la chaleur ordinaire
de nos étés est suffisante , à moins qu’on ne veuille le faire multiplier/
il faut alors lui en procurer une telle que je l’ai indiquée pour le précédent.
Ce Bengali a le dessus de la tête, du cou , du dos et des ailes d’un gris
cendré, plus foncé sur les pennes -, le croupion, les grandes plumes et les
couvertures supérieures de la queue sont noires j les inférieures blanches,
de même que les bords des six pennes latérales : le gris blanchâtre qui
règne sur les joues, la gorge et le devant du cou, prend sur la poitrine
et le haut du ventre une couleur de chair, à laquelle succède, sur la
partie postérieure, un rose vif qui s’étend jusqu’à l’anus / le bec, les sourcils
et les pieds sont rouges j le dessus et le dessous du corps sont parsemés de
très-petites lignes brunes, transversales.
Communiqué par M. Bécoeur.