
L ’A Z U R O U G E .
P L . X IX .
C et oiseau a, par les formes et les proportions, une grande analogie
avec le précédent ; mais son plumage est généralement paré de couleurs
plus riches. Né sous le même climat que le Grenadin, il demande, en
Europe, les mêmes soins, les mêmes attentions, soit pour l’y conserver
vivant, soit pour l’y faire multiplier.
La tête, le cou, la gorge, le dos, le croupion et les couvertures supér
rieures de la queue, sont d’un violet éclatant à reflets bleus ; un trait
bleu qui part du b e c, enveloppe l’oeil et le dépasse -, les ailes sont d’un
beau mordoré et bordées en dehors d’une nuance plus claire ; les
pennes caudales noires en dedans et frangées de bleu du côté extérieur ;
le bas-ventre et les couvertures inférieures de la queue de cette dernière
couleur ; le bec, la poitrine et le ventre d’un rouge brillant ; les pieds
d’un rouge pâle.
La femelle, comme dans toutes ces belles espèces, a des teintes moins
vives et moins foncées.
Communiqué par M. Bécoeur.