
. 86 ' ' L’ANTlQjgiTE'.;. EX F trC ^U iE '^ . &G. ;Liv._ III.
J On croit que les deux chevaux S mis au bas de la planche , font d’un roi des
Qfiàdes 'où Ht' quërqué''auÀferhSttoK^èrm®ic^e^f^:êT^Fvèhü'^?l?î^S^
ter avec Marc Aurele : ces .deux chevaux bridpz ont une petite *feJle% qui
reflêmble à certaines Telles d’aùjoürd’hui.
Quelque recherche que'j’aie -p.u faire 3 je n ai pu trouver aucun monument
de la cavalerie Gauloife fi eftiniée autrefois , & dont GeÊir fe fèrvoit G utilement
dans la guerre contre Pompée; & enfuite contre ceux qui tenoient fon
parti dans l’AÏrique. Je n’en ai point trouvé mon pluSdré la cavalerieTEfpa-
gnôle, dont Celar fe fervit de même’dans les guerres:- Strabon dit que les
Elpagnols montoient deux fur un meme cheval , & que dans-les rencontres
- l’un Hes-deui-inettOit pied à terre pouf combattre-, if'âf plité1fqd’ils'ih’dtoienC
pas les feuls" qui enaifoient d e là forte.
. III. -La' cavalerie Maure fe voit fur la colonne Traja&e f comme1 l’a fort
bien remarqué M. Fabréti : elle fut amenée à Trajan par Lu fias QuietuS
Maurus ; dit Dion’dans ifnfragm'ènt donné pârM. de Valois:1 C’ëtoit «ki-fort
- méchant homme qui cbnimandoit une aile de la cavalerie Maure ■que fes
crimes &>fes violences àvoient rendu fort odieux^ enforte même qu’il fut dégradé
& chaffç avec ignominie. Quietus rétablit enfuite en quelque m-aimeres
Ion honneur, lorfque Trajan dams jfa'guerre contte-dés. Ba’éèî? «Tant befom dd
la cavalerie' Maure ; il lui èh:4kiena plufieurs: efeadrons'volontairement, &
i fins être'prié : il fervit Trajan dans cette'guerre fort utilement & embrayé
homme-, !en recompenfe dequoLl’EmpéreUr lui fit beaucoup d’honneur, &le
changea de prefens : il vendit encore -de plus grands lerviçes en la fécondé
guerre contre les Dacesé La cavalerie Maure croit' donc à cette guerre ; &s
IS* L- c’eft,félon toutes les appafences-.çelle' que nous: votons fur la colonne Trajane-j.
XXXI” &dont nous reprefentohsl1 ici un- Cavalier; & plus bas toute la troupe qui fe
voit fur la colonne. Qn reConndii. les cavaliers Maures à leurs cheveux fnfeô
8c bouclez y '& àdëuplbâfb'e bien peigaéé : ces cheveux frifez fe remarquent
aulli- fur la’médaille dejuba roi de Mauritanie-. Les Maures fè fri filent > dit
jgpro'h^n.j
dents -• fe romoient 'LesMngLes.- ils Je donnaient de gardé de s.entre toucher quand ils]
Je.pramenotent; ejifewbLeifde pcur.dcgâtcr ln'.frijuje-de 'leurs, cheveux. Une autre-
. preuve que ce font desioavaliersiMaiires , c'eft qu'à la maniéré .des Numides1.
& d’aUtres peuples: leurs .Voifins,,’ comme les (Séniles ; ils font.arc-heval laas
:^ui, infiraa .tabula.| çônfpiciqntur equi, ,dao?^ i&
cûjufpiam, Quadorum g altcri u fy c 'Gejinani-c*;#^gp
W m :Æ rex.
nerat : équi Iucn,ufque .ephippiurrij gujbuldasn ex- no~
Wiïs non'ab&ilgr. tio xm ^ ô if
•iirem, fed nufquam in monumends yecerum depte-j
l i e n d e r e ccî°
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Si în^Â'fiica contra tjçifîffiçatüt.
-SuÜqs iteaivéquités
quéis 'eyam ^ ^ U r ç ^ '^ b e j lT s .
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D îo In ‘quodarri Frâgtncnto Y afenanO }ïla
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Matas inyifufejtte oè nimiam nequïtiam, atm à^nominia
ffltâffi'fMrtfatOpôftea ' véro Mlo ÛHeiio , cUm'ixtrci-
tus auxilio jjd{aaïo.rnm fige?et■ , iffa oltro cum | equkam
Mauropm a d vm t 3 arejae egngtam opefom y a vm tt
cjiiam ob eaufam p anais attjuc. honofikus affeftiis tyng^
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