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E X P L I C A T I O N
P L A N C H E XV.
C e t t e planche comprend sept figures, dont les trois premières ont été prises d'aprcs
notre sujet, et présentent diverses parties de la trompe de grandeur naturelle. La première
donne la coupe transversale fort près de la téte; la seconde et la troisième fonc
voir son extrémité inférieure avec le doigt.
La quatrième et la cinquième sont des défenses singulièrement contournées en spirale,
tirées du musée Britannique. La sixième et la septième des accidens causés à l'ivoire par
des coups de balles dont les originaux existoient ci-devant dans le musée du prince
d'Orange.
F I G U R E I.
La trompe coupée près de sa base: elle est traversée versle centre par les narines A. B.,
qui sont mesurées avec précision. On voit à l'endroit de sa coupe le cours très-varié des
fibres charnues; il ressemble, en quelque façon, à l'entrelacement des fibres de la langue
des grands quadrupèdes, tels que les boeufs ; ce qui est plus sensible à l'inspection de la
figure que par une longue description.
C. et D.les rameaux des nerfs de la cinquième paire accompagnés d'une grande artère
et veine en C.
E. les rameaux des nerfs de la cinquième et de la septième paires réunis. ( Voyez Icura
origines planche X , figures 3 et 5. )
G. l'artère qui accompagne ces derniers.
F. des faisceaux de nerfs et de vaisseaux sanguins de moindre grandeur.
F I G U R E IL
C'est l'extrémité de la trompe avec son doigt.
F I G U R E I I I .
La même partie vue obliquement en profil pour indiquer l'enfoncement de la cloison
des narines vers la base du doigt. Il en résulte une plus grande aptitude à saisir les objets
quelconques, ainsi qu'une plus grande facilité à les retenir.
F I G U R E IV.
OiTre la figure d'une défense d'éléphant contournée en spirale que l'on conserve avec
plusieurs autres diversement recourbées dans le musi-e Britannique. Ceile-ci paroît Otre
là mime que Grew a décrite dans le catalogue du cabinet de la Société Royale, page 3r,
sous le titre d'une défense en spirale, et qu'il a fait graver sur la planchcIV; car on sait
que toute cette collection a passé dans le musée en question.
Le dessin que j'en ai fait d'après nature, le 11 novembre 1785, est réduit au qunrfi
de la grandeur naturelle : il exprime exactement la forme de cette défense on A. li. C.
Une tache ou bande transversale do couleur foncée D. E. fait voir jusqu'où clic étoiE
D E S P L A N C H E S . 99
enchâssée dans l'alvéole. Son bout concave pénètre jusqu'en F. : cette forme contournée
parait accidentelle et nullement propre à quelque espèce.
F I G U R E V.
Autre dent courbée en spirale, du même musée. EUe est aussi réduite au quart de sa
grandeur et carriée, du moins viciée, dans toute sa longueur. Les marques en sont visibles
dans la direction B. G. C.D.E., même près de la pointe F.
F I G U R E VI.
C'est le segment triangulaire d'une défense h. g. i. qui si is la collection du
prince d'Orange. Il contient deux balles de fer a. c. rf., c. d. b. ; elles sont détachées de
tous côtés et mobiles : la cavité médullaire finit en e. On n'y apperçoit aucune trace de
leur passage.
F I G U R E V I I.
Représente un noyau d'ivoire hérissé de pointes diiFéremment alongées. Il est à présumer
que le centre contient une balle de métal autour de laquelle la substance de l'ivoire
s'est moulée sans se réunir avec la partie saine de la défense. Cette pièce faisoit partie de
la collection que nous venons d'indiquer.
P L A N C H E XVI.
L A planche XVI fait voir l'avant-bras gauche réduit au quart de sa grandeur ; il se
montre par devant et par derrière aux figures i et a.
Les figures 3 et 4 , 5 et 6 font connoitre la forme des palmes et des plantes.
La figure 7 représente la queue d'un éléphant adulte avec sa houppe, réduite au quart
de sa grandeur.
F I G U R E I.
Le cubitus gauche vu par derrière.
A. B. C. W. F. R. l'os du coude. D. R. B. C. les condyles de l'humérus,
A. B. R. l'olécrâne presque entièrement cartilagineux.
D. E. le radius. C. G. E. un ligament très-fort qui réunit le radius avec l'humerus en C.
F. E. \V. les extrémités inférieures de ces deux os qui sont en connexion avec les os du
carpe : on les trouve ici réunis par des ligamens très-robustes.
H. l'os hors du rang ou lo quatrième os de la première rangée du carpe.
H. I. le ligament par lequel il s'attache au cunéiforme.
K. 8. V. L. le trapèze. 8. L. le ligament par lequel il est réuni avec L., osselet particulièrement
propre à l'éléphant, que Blair a pris mal à propos pour le sixième doigt.
On trouve un osselet semblable aux pieds do derrière près l'articulation du premier 03
du métatarse avec le grand cunéiibrmc.