
x i j TABLE D E S C H A P I T R E S.
C H A P I T R E V.
Des différentes parties de la tête,
§. I. Des trous des tempes, des yeux et des oreilles^
§. 11. De la structure de la trompe.
I l I. De la structure de la langue et du larynx,
§. I V . De la structure du a
C H A P I T R E V I.
I. Des défenses,
II. Du nombre et de la structure des molaires.
C H A P I T R E V I I.
Ues os de la tète,
C H A P I T R E V I I I.
l. Des vertèbres du cou,
$.11. Des vertèbres du thorax,
III. Des vertèbres des lombes et du pelvis,
C Î I A P I T R E I X.
Z>es extrémités antérieures,
C H A P I T R E X.
Des extrémités postérieures,
E x p l i c a t i o n des p l a n c h e s,
F I N DE LA T A B L E DES C H A P I T R E S.
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ibid.
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5 i
55
5 9
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G5
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7 3
D E S C R I P T I O N
ANATOMIQUE
D'UN É L É P H A N T MÂLE.
CHAPITRE PREMIER.
De la forme extérieure de V éléphant.
%. I.
A r i s t o t e ( i ) a déjà remarqué que le tronc, c'est-à-dire, la colonne vertebrale ,
prise avec les côtes, constitue la base fondamentale de la charpente de la plupart des
animaux. Les extrémités sont les organes du mouvement, toujours modifiés d'après le
but que la iiatuic s'est proposée lors do la cication des ctres. La Ibrine do la téte, celle
des mâchoires avec tous les organes de la nutrition, dépend du genre d'aiimens nécessaire
ou destiné à l'entretien de l'animal. Celle des pattes, dans les animaux terrestres , dépend
de la pesanteur du corps et du mouvement qu'ils doivent exercer pour saisir leur
nourriture , et pour éviter la poursuite des ennemis avides de leur chair.
L'éléphant, destiné à brouter des végétaux moins tendres, se nom-rissant de feuilles
et de jeunes branches, que la plupart des ruminans ne sauroient digérer, n'avoit besoin
ni des griffes du lion, ni de la légéreté du chevreuil, mais d'un instrument propre à
atteindre à la hauteur des branches nécessaires au soutien de sa vie. Il ne pouvoir de
même se passer de leviers capables de déraciner des arbres, soit pour en manger les
pousses, ou pour f r a y e r , à sa forme colossale, une route à travers les forets. Ainsi cbnformé
pour se repaitre d'aiimens élevés à deshauteursassez considérables dusol, il avoic
néanmoins besoin de pouvoir toucher la terre pour étancher sa soif; et l'on voit, d'après
l'expose des fonctions que l'éléphant doit remplir, combien la nature avoit de difiicultés
à combattre pour atteindre à son but. L'extérieur, ainsi que l'ensemble de ses proportions
, blâmé comme dilibrmc par plusieurs ( i ) , ne doit donc être envisage que sous le
rapport de Futilité qui en résulte , et fournit des preuves, répétées à chaque page du
(1) juvénilité et sene.
(3) SJémotrea ¡>our servi
Murb., lib. II. ,.ap. iS.
ii l'histoire naturelle des par Pcirault, p.ig. 5i3. Ai-el.Cappados,iJf Cam.