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III
¡55 EXPLICATION
F I G U R E 111.
U rein droit dn côté postérieur ; les lobes G. C. U. P. S. F. T . som ici rínnis avec les
autres. De semblables caractères dénotent les mêmes parties dont on a vu l'osplication
à l'article de la figure 2.
U. V. est le conduit formant une branche du bassinet, désigné par la lettre Q. de la
ïigme précédente.
Les petites ouvertures disséminées à la surface du rein inditiucnt les embouchures des
vaisseaus qui traversent sa substance.
F I G U R E I Y.
Est la coupe transversale du lobe D. I. K., figure 2. La substance corticale se distingue
aiiément de la substance tubuleuse. On voit les deux ouvertures des vaisseaux tionqués
qui parcouroient ce lobe au-dessous de la première substance.
Les tubes de Bellini ne formoient pas de papille comme dans l'homme, mais présentoient
une surface plane cribriforme autour de laquelle s'clevoit un conduit membraneux
K. qui portoit l'urine dans le bassinet.
F I G U R E V.
Représente l'un des reins succenturiaux coupé dans sa longueur. La substance corticale
ne diffère pas sensiblement de celle du rognoni mais elle est plus solide. L'intérieur olTre
un tissu celluleux rempli de vaisseaux sanguins.
P L A N C H E X.
E L L E comprend six figures, dont la première indique le profil dé l'élépliant mort réduit
au quart de sa grandeur. Toutes les parties de la tète, mais principalement les yeux,
la trompe, la langue, etc. sont rendus avec beaucoup de soin. La seconde représente
l'a-il de grandeur naturelle. La troisième fait voir la seconde couche des muscles de ¡a
face après qu'on en a séparé les panpières. La quatrième montre les cartilages du ne2. La
cinquième représente le crâne décharné, afin d'exposer à la vue le globe de l'oeil, les
cartilages du nez en profil, et quelques nerfs. La sixième fail voir la troisième paupière
avec ses muscles de grandeur naturelle.
F I G U R E L
A. l'orifice du couloir de la glande temporale représentée s
commune aux éléphans des deux sexes.
r la pianelle X I , qui est
li'ï
D E S P L A N C H E S . 87
B. C. D. E. G. la trompe : elle est marquée de rides transversales à sa face ettérieure,
qui lui donnent quelque ressemblance avec un lombric. La face interne D. H. E. F. L est
plane, sans poils et lisse: son extrémité, qui a la forme d'un entonnoir, est garnie d'un
doigt G. sur le bord antérieur. Ces parties sont représentées de grandeur naturelle aux
figures 2 et 5 de la planclie XV.
La partie de la lèvre supérieure B. T . est relevée en B. par le germe de la defense,
dont on voit l'extrémité T. <t. à la figure 5.
B. T . P. la fente de la bouche. P. la lèvre inférieure, qui dans tous les éléphans aboutit
en pointe.
T. O. la langue terminée en pointe fort aiguë : sa forme et sa structure sont décrites
plus en détail à l'article de la planche X I I .
K. M. R. N. Q. l'oreille. K. S. le méat auditif. K. le tragus. K. S. l'antitragus. K. L. le
hélis. Les bords étoient particulièrement minces en N. et Q.
La peau qui recouvroit la tête étoit parsemée de poils et de soies plus abondans que
sur le reste du corps.
F I (r U R E I I.
L'oeil gauche de grandeur naturelle. La paupière supérieure avoit de longs cils trèsforts
; ceux de la paupière inférieure , au contraire, étoient plus courts, minces et clairsemés.
il. è. c. la troisième paupière, qui se meut vers l'angle extérieur, comme dans tous
les animaux.
d. b. la caroncule lacrymale. II n'y a pas de points lacrymaux, par conséquent point
de sac lacrymal ni de canal, ainsi qu'il a été dit dans la descripiion.
e.f. la fente des paupières trèsouverte j son angle interne d. e. est plus aigu que l'externe/
F I G U R E I IL
Pour éviter la confusion, il est nécessaire de prendre séparément les parties destinées
à différens organes, à commencer par les yeux.
Après avoir enlevé les paupières, on voit à nu le releveur de la paupière supérieure;
sa partie détachée est couchée sur le bord de l'orbite en a.
b.c. le tendon de l'oblique supérieur ou trochléateur : c'est un muscle très-mince en
comparaison des autres ; il glisse sur la poulie tendineuse et cartilagineuse en b.
c. le releveur de l'oeil, e.d. l'abducteur, e.f. l'oblique inférieur, muscle assez fort.
h. le releveur de la troisième paupière : c'est un muscle très-charnu, que je n'ai pa.s
trouvé dans d'autres mammifères./ le muscle qui relire cette membrane : ces parties
sont mieux exprimées dans la figure (î.
i. le tubercule auquel s'attache le grand angle de l'oeil.
ft. l. m, un fort ligament qui fait !e complément de l'orbite ; il devient très-mince en
approchant du trou optique. ( Voyez Q. S. T. figure i de la planche XIII. )
Les muscles dos mâchoires et de la bouche.
A. B. C. D. le masseter extérieur. B. E. F. le petit masseter. ( Voyez planche X I I ,
figure i , B . A. F . S . )
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