
Groeiplaats: Op boomwortels voornamelijk van Coniferen in België, Engeland, Duitschland,
Zwitserland en Boheme.
Nederland: In ons land werd van deze zwam het eerst melding gemaakt door Oüdemans, die
haar ontving van Mej. J. Staring, gevonden in November 1877 op de Boekhorst bij Lochem.
(Kruidk. Arch. 2 II. p. 252). Zij groeide aldaar op rottende dennennaalden. Ik vind verder geen
gewag gemaakt van deze plant. Op 14 September 1910 vond ik in het oudste gedeelte van de
Sysselt onder Ede het afgebeelde exemplaar, dat ik eerst voor een Myxomyceet hield, doch het
niet kon zijn, ofschoon ik er verder geen raad mede wist. De Heer van der Lek bracht mg echter
op den goeden weg; wegens de oppervlakkige gelijkenis met Reticularia Lycoperdon heb ik beide
zwammen in deze zelfde aflevering opgenomen. Het vorig jaar vond ik de zwam in talrijke exemplaren
en gedurende langen tijd op uitgegraven dennenwortels, die een kunstmatige verhooging
afsloten op den Kranenkamp onder Diepenveen, terwijl ik later ook kleinere voorwerpen vond aan
dennenpalen, die een weiland in mijn onmiddellijke nabijheid begrenzen. Ik wil er nog aan toevoegen,
dat de oppervlakte aan de ruwe uitsteeksels nu en dan heldere vochtdroppels afscheidt, wat mij
aan Meruliussoorten herinnerde. Het is in ieder geval een merkwaardige paddenstoel, die wel een
nadere studie waard is. De onderste figuur op onze Plaat is naar een exemplaar, dat Dr. P. A.
Dietz te Doorn zoo welwillend was voor de Flora op te zenden, door hem gevonden aldaar in
Juni 1912.
CERIOMYCES ALBUS (CORDA) SACC.
Ceriomyces blanc.
PI. 1920.
Système de L in n é : Cl. XXIV. Sect. V. Cryptogamia. Fungi.
Système naturel: Cellulaires Mycètes. Ord. Hyménomycètes. Fam. Polyporées.
Caractères génériques : Champignons presque globuleux ou en forme de coussin, presque sessiles,
charnus ou tubéreux; à l’intérieur divisés en cavités sporifères; spores ovoides continues, hyalines
ou un peu coloriées; sporophores filiformes de forme diverse.
Caractères spécifiques: chapeau presque globuleux, sessile ou à peine stipité et en forme de
coussin, 10 cm. de largeur et 5 cm. de hauteur, d’abord blanchâtre, mou, à la fin brunâtre et
souvent tacheté de brun obscur, à l’intérieur à zones concentriques, en partie brunes, en partie
blanches, d autres subdiaphanes, un peu gélatineuses, à la fin divisées en cavités ; spores (gastero-
spores) dans des sporophores simples ou rameuses, tordues en forme de spirale, les unes auprès
les autres poussant en haut, ellipsoides-oblongues, souvent inégales, 6 longues, claires-brunâtres.
Etat hyménal: pores dispersés çà et là à la surface du chapeau gastérospore, médiocres, anguleux
ou rotondés, denticulés, blanchâtres.
C. albus (Corda) Sacc. VI p. 388. Polyporus Ptychogaster Ludwig Zeitschr. f. ges. Naturw. 1880
Bd. 53 p. 430; Winter Pilze p. 456. Etat gastérospore : Ceriomyces (Ptychogaster) albus Corda le. II
p. 24 t. 12 f. 90; Oud. Bév. 1 p. 392.
D après 1 opinion de Ludwig le champignon dessiné est l’état gastérospore d’une espèce propre
de Polyporus .(P- Ptychogaster), tandis que Fries le rapproche au P. destructor; Berkeley au
contraire le tient pour synonyme, peut-être à tort, d’Institales acariformis (Cfr. Berk. North Amer. Fungi)
Il me semble probable que la plante figurée appartient au Ptychogaster albus Bichon (Descript. et
dess. crypt. p. 216 t. 1 f. 2), trouvé sur des souches de sapins en France avec la description
suivante: obeonique ou en forme de coussin, clair roussâtre, striguleux, sporophores allongées,
radiales, simples ; spores ellipsoïdes, longues de 4 (i, couleur claire de cannelle. Ce serait une espèce
diverse, à la quelle Saccardo propose le nom Ceriomyces Richonii.
Explication de la planche : a. Coupe transversale, b. Grossissement d’une partie de cette coupe.
Habitat: Sur les racines d’arbres surtout de conifères, en Belgique, Angleterre, Allemagne,
Suisse et Bohème.
Pays-Ba s: De notre pays le champignon a été mentionné pour la première fois par Oudemans,
qui l’eut reçu de Mlle J. Staring, trouvé en Novembre 1877 au Boekhorst près de Lochem
(Kruidk. Arch. 2. II p. 251). Il croissait en cet endroit sur des feuilles aciculaires du pin pourrissantes.
Le 14 Septembre 1910 je trouvais l’exemplaire dessiné dans la partie la plus âgée du
Sysselt, une sapinière près du village d’Ede, le regardant comme un myxomycète. Bientôt j’eus
appris mon erreur, mais je ne savais que faire, jusqu’au moment, que M. H. A. A. van der L ek
m a délivré de 1 embarras. A cause d’une ressemblance fausse avec la Reticularia Lycoperdon, je
les publie dans la même livraison. L’année passée j’ai trouvé le champignon en beaucoup d’exemplaires
et pendant une longue durée sur les racines de pin déterrées, qui entouraient un monticule