
RUMEX MAXIMUS SCHREB.
Rumex gigantesque.
Fleurit: Juillet—Août. 2J-.
PI. 1906.
Système de Linné: Cl. VI. Ord. III. Hexandria. Trigynia.
Système naturel: Vasculaires Dicotylédonées. Ord. Polygonacées.
Caractères génériques: Voyez le N°. 374, Vol. V.
Caractères spécifiques ’ Divisions intérieures du périgone fructifère triangulaires et en coeur à la
base, toutes munies d’une callosité oblongue. Panicule ample dépourvue de feuilles bractéales.
Feuilles radicales et les caulinaires inférieures oblongues aiguës, obliquement arrondies, ou en coeur
à la base; pétioles plans ou très superficiellement canaliculés et marginés.
Explication de la planche: a. b. Périgones mûrs. c. Le même coupe transversale, d. Fruit grossi.
Habitat : Les botanistes contemporains sont d’avis que cette espèce est une plante hybride entre
le Rumex Hydrolapathum et le R. aquaticus et se trouve parmi les parents aux bords de fossés,
des rivières, parmi le roseau etc. en Allemagne et dans l’Europe sud-ouest.
Pays-Ba s: La plante dessinée nous a été envoyée par M. J. Th. Henrard le 26 Août 1914: il
1 avait trouvée en 1912 en un seul exemplaire très grand entre des pièces de basalte près du port
de Sleeuwijk, vis à vis de Grorinchem. En 1913 et 1914 il l’a retrouvée là et aux environs en grand
nombre dans les terres entre la digue et la rivière le Merwede.
N o t e : La plante figurée dans la planche 1078 sous le nom de Rumex maximus ne convient
pas avec la description de cette espèce, en tant que les détails nous permettent d’en juger. Comparez
les petites callosités des divisions intérieures du périgone; les feuilles bractéales de la grappe etc.,
même l’habitat est contre toute apparence. Puisqu’on regarde généralement le Rumex gigantesque
comme plante bâtarde entre le R. Hydrolapathum et le R. aquaticus, dont le dernier ne se trouve
dans notre pays qu’aux environs de Dordrecht, on chercherait l’hybride plutôt dans ces contrées
que dans le voisinage de Harlem. La plante de la table 1078 est probablement une forme de Rumex
Hydrolapathum, peut-être la forme /3 silvestris de R. obtusifolius, duquel existe une déviation à
divisions du périgone sans dents.
La plante de M. van Eeden ne se trouve pas dans l’herbier de la Société botanique Néerlandaise,
je ne l’ai pas vue moi-même, elle n’est mentionnée, exepté dans la Flore Batave, que dans Kruid-
kundig Archief 2. 1. p. 404.
K,
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