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idée d'un type perdu, le Fragaria tinda, de Duchesne, ou Ohl
lUack, des Anglais.
Le fraisier Eltoii est un des plus précieux et des plus remarqua-
hles |)anni ceux que les Anglais ont obtenus; il le fut vers 1827,
par M. 'fboinpson. Cultivé d'abord à Versailles, il se répandit lentement
eu France. Sa description ne parut qu’en 1840, dans le Bon
Jardinier; en 1842 il était cultivé dans tous les jardins et ne tarda
pas à l’être dans les champs des environs de Paris, d'où il vient
apiirovisionner le marché quand toutes les variétés précoces , telles
que la Princesse Royale, le Comte de Paris, la Vicomtesse Héricart
de Thury, la Deptford-Pine, out cessé de produire. Cent vingt à
cent trente hectares sont employés à sa culture dans les communes de
Verrières, Chaleiiay, Sceaux, Fontenay-aux-Roses, Ruel, .Marly, etc.
On estime surtout les fruits d’Eltoii récoltés sur les coteaux de Bou-
gival, où cette fraise acquiert des dimensions et un coloris qu’on ne
retrouve dans ancuiie autre.
Beaucoup de variétés ont été proposées et essayées avec quelque
succès pour remplacer la Princesse Royale, mais aucune encore n ’a
été jugée digne d’entrer en lice avec l’Elton.
« La fraise Elton est très-volumineuse cl d’un beau rouge, de beaucoup
préférable à la Princesse Royale pour la saveur et pour le goùl. Sa seelion
longitudinale présente un conduit intérieur rempli de petits grains rougeâtres.
Elle est très-succulente, et donne, quand on l’écrase, une pulpe assez liquide
pour couler et même pour liltrcr sans addition d’eau. Son seul défaut esl
d’être un peu acide; mais cette acidité même n’est pas sans agrément, surtout
quand elle est corrigée par le sucre, u (Buignet, Examen chimique de la
Fraise, p. 9.)
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