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54 FRAGARIA CHILOENSIS
F r a g a r ia ck ilo en si fm c tu m á x im o , fo liis cay'nosis h ir su tis F r e z ie r , I. c.
F . chiloensis D ill. E lth am . I, p. 145, tab . 120, fig . 146.
F . chiloensis D u c h ., D ie t. en c . II, 537 ; S e r in g e in DC. P r o d r . II, p . 571 ;
Cham, in L in n . 1827, p . 2 0 ; C!. Gay F l. ch il. II, p . 3 0 5 : D a lt. H o o k . F l. a n -
la r c t. II, p . 2 6 4 ; P o it . P om .
F . pubesccns, flo re am p lissim o , f r u c tu m á x im o , chiloensis D u h am . A rb ., 1,
p. 2 3 4 , tab. 3 , o p tim a ; P h . Mill. I c o n ., I, p . 192, tab. 2 8 8 [17 6 0 ].
F . b o n a r ie n s isF e v s . S y n o p . II, p . 5 3 .
« Le F raisie r de Valparaiso a été introduit à Tahiti en 1845.
Cultivé d’abord à Papéiti, à quelques pieds seulement au-dessus
du niveau de la mer, il a donné des fruits en général peu sa-
voureu.’i. Cultivé ensuite dans la montagne et principalement
au fort de Fantaliua (430 mètres d ’altitude absolue) où je l’ai
vu en 1831, il a réussi à merveille. Là on récolte à peu près
dans toutes les saisons des fruits excellents. » J. Rémy (wA
mss., I860).
Le croisement de cette espèce avec le Fraisier de Virginie a
donné naissance aux variétés à grosses fraises cultivées aujourd
’hui dans tous nos ja rd in s. Je p a rtag e complètement à ce sujet
l’opinion de M. de Lambertye (1) ; mais j ’ajoute que \q Fragaria
Gr'ayana, confondu longtemps avec le F. virginiana, est également
intervenu dans ia production de certaines variétés, entre
autres dans celle des Fraisiers de Caroline à m i lo?ig (Poit.
Pom.) et du F. américaine écarlate (Jard. fruit. Mus.).
Les p remiers Fraisiers hybrides des deux espèces américaines
{chiloensis et virginiana) ont été signalés, presque à la même
époque, en Angleterre et en Hollande, sous les noms de F. Ananas,
de Bath, de Caroline, etc. Duchesne leur a donné le nom
générique de Quiomio; ceux-ci, fécondés de plus en plus par
(I) Ballet. Soe. Horticult. Epernay. 1, p. 59 (1874).
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le virginiana, ont à peu près complètement perdu les caractères
que leur avait imprimés dans l’o rigine le F. du Chili, de sorte
que nos grosses fraises sont pour ainsi dire revenues au F. virginiana,
dont elles ne se distinguent que par l’épaisseur et l’ampleur
du feuillage particulières au type chilien.
C’est également à l’un de ces premiers hybrides q u ’il faut
rapporter la plante décrite par E h rh art sous le nom de F. gran-
diflora Beit. VII, p. 25.
Toutes ces variétés se distinguent du F . chiloensis p a r la longueur,
souvent par la ténuité de leurs pédoncules, et surtout par
leurs fruits alvéolés de couleur rouge écarlate q u ’elles ont prise
au F. virginiana. L’une des premières variétés hybrides obtenues
en 1765 montrait dé jà , comme au jo u rd ’h u i, de larges fruits
comprimés et difformes si recherchés des amateurs.