
Niche en Allemagne sur les montagnes, en
Suisse parmi les rochers; voyage par petites
compagnies.
M. Boié n’en vit jamais dans les forêts de
la Norwége^ mais toujours sur les rochers
arides des bords de la mer.
MERLE NOIR. — T. M E R U L A .
M. Roux fait mention d’une 'variété constante.
Dans le jeune âge^ les pennes de la
queue sont traversées par une large bande
blanche. ( Voyez sa planche 170.) Elle vit dans
les montagnes d’auprès de Nice, où les gens
de la campagne la désignent sous le nom de
Moineau solitaire de la cjüeue blanche. Dès la
première mue, les plumes de la queue sont
remplacées par d’autres totalement noires.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, pL lithog. — Black ousel. Gould.
Birds o f Europ. part. 8. —■ Naum. tab. 71 — Nilson.
Omit. suec. v. 1. p. 17g: — Vieill. Faun. franç. p. l6r.
pl. 6g et 70. — Roux. Omit, provenez vol. 1. p. 261.
tab. 167 à x6g. — F ichtes , stock, hochkopfige Uml
KRAiNiSHE amsee. Brehm. Vôg. D'eut. p. 37^. — Mém o .
Savi. Orn. Tosc. p. 2o5.
Voyage solitairement, et habite l’hiver dans
quelques contrées du nord et du centre de
l’Europe. ; Se trouve aussi en Morée.
MERLE ERRATIQUE.
TU R D U S M IG R A T O R IÜ S . (Lrm*.)
Tête d’un gris-ardoise , marquée de trois
taches blanches sur les côtés ; toute l’étendue
de la gorge marquée de taches oblongues noires
sur fond blanc ; devant du cou, poitrine et
ventre d’un roux rougeâtre, couleur de brique,
plus ou moins marqué par de légères bordures
blanchâtres placées vers le bord des plumes ;
abdomen et couvertures inférieures de la queue
blancs ; queue d’un brun noir, lisérée de
gris; la penne extérieure terminée par une
tache blanche placée sur les barbes intérieures;
parties supérieures du corps et les ailes d’un
brun enfumé ou noirâtre. Bec jaune, noirâtre
vers le bout ; tour des yeux blanchâtre ; pieds
d’un brun pâle. Longueur, huit pouces neuf
lignes. Le vieux mâle.
La femelle a les teintes moins vives et moins
pures.