
LX INTRODUCTION,
sous une livrée différente en couleur de
celle qu’ils ont revêtue par la mue d’automne,
alors les jeunes portent une robe
couverte de taches ou de compartimens à
teintes intermédiaires, et ces teintes servent
d’indices des couleurs qui sont destinées
a prédominer, dans chacune des périodes
de leur mutation des teintes de la
livrée.
Il me reste maintenant encore à fournir
un exposé rapide des travaux de ceux de
mes collaborateurs dont les recherches
ont eu pour but principal la connaissance
plus parfaite des espèces d’oiseaux sédentaires,
de passage régulier ou bien accidentel,
dans les limites géographiques de
l’Europe.
Les ouvrages publiés depuis que la seconde
édition du Manuel est terminée sont,
parmi ceux qui ont vu le j our à peu près à la
même date que la seconde édition du Manuel
: l’ouvrage allemand publié en 1820
et 1822 , sous le titre de Beiträge zur
deutschen Voegelkunde , du pasteur
Brehm, à Neustadt sur l’Orla. Cet ouvrage
est d’une exactitude remarquable
dans tous les détails d’étude pratique sur
les oiseaux observés dans le centre de l’Europe.
Pour lire d’un bout à l’autre tous
les articles de ces trois gros volumes, il
faut sans doute s’armer de courage, car
l’auteur discute longuement-, mais ses observations,
très-précieuses, sont le fruit
d’uné étude approfondie de la nature.
La seconde partie de l’Ornithologie de
Suède, Fauna Suecica, parM. Nilson, publiée
en 1821 *, contient des remarques
précieuses faites sur les sujets du cabinet
d’Upsal et sur les dessins de Rudbech, qui
ont servi aux descriptions de Linné. L’auteur
suédois, privé par l’éloignement des
moyens d’obtenir promptement les ouvrages
nouveaux, n’a point eu connaissance
des travaux de ses contemporains ; il n’a
point connu la première édition du Ma-
* La première partie a paru en l’année 1807. Le
texte est en latin ; les figures, en très-petit nombre, sont
très-médiocres,