
INTRODUCTION,
ami Meyer a fait usage' de la seconde édition
du Manuel et des observations que je
lui avais fournies depuis la publication de
mon ouvrage; mais il a vérifié de nouveau
tous ces matériaux : ce qui rend son
livre très-précieux pour le travail complémentaire
que je livre en ce moment au
public. M Meyer avait adopté dans le principe
le genre aigle ( aqùila ) des auteurs ;
dans son troisième volume, il se proposait
de réunir les aigles aux autres rapaces diurnes
, mais il a maintenu ce genre pour ne
pas offrir une divergence avec les premières
parties de ses publi cations. En effet, quel
est le naturaliste (observateur de la nature)
à même de Tracer entre la série des aigles
et celle des oiseaux soi-disant buses le caractère
stableapproprié et facile à saisir,
qui puisse servir de ligne de démarcation
dans ces espèces de rapaces. Il ne
serait pas difficile de soutenir sur ce point
une discussion interminable avec le méthodiste
qui voit des genres partout, seulement
en prenant les espèces européennes
comme objets de comparaison, car nous
aurions un trop grand avantage en étendant
l ’investigation sur la grande série des
oiseaux de proie exotiques. On pourrait,
j’en conviens, séparer avec plus de succès
les vrais faucons j , les autours et quelques
autres groupes de rapaces; mais laissons
faire aux découvertes quelques nouveaux
progrès, et pensons alors à subdiviser plus
rigoureusement ce genre d’oiseaux ; appliquons
nous en attendant à bien connaître
les espèces distinctes et à rassembler des faits
sur leur manière de vivre, sur les moyens
de préhension dont elles sont douées et
selon lesquels se règle leur appétit. —
On peut en toute confiance s’en rapporter
à l’opinion de mon ami Meyer lorsqu’il
rejette une coupe générique. Comme ornithologiste
observateur il occupe le premier
rang, et certes on ne le blâmfera pas
sur sa réserve à former ou à adopter des
genres.
Cette même année a vu paraître Ta~
gehucli gehalten auf einer Beise durch
I’aivue III*. e