
nouveaux, ne me présentent point une
chance hien favorable comme moyen de
simplifier la recherche, et à rendre celle-ci
plus facile que dans un species de cent
cinquante à deux cents especes , coupé
par sections sans appellation distincte,
facultatives à adopter, à modifier ou à
supprimer totalement, sans que Tordre
systématique en souffre atteinte, et sans
entraver, par une série de dénominations
nouvelles, lès rapports établis entre les naturalistes,
d’un bout du monde à l’autre.Une
méthode qui surcharge inutilement la mémoire
me paraît, par cela seul, vicieuse.
Il me paraît qu’une préférence toute
particulière serait due aux divisions géographiques
, vu que celles-ci peuvent nous
guider dans l’étude de la répartition des
animaux sur toute l’étendue du globe; on
hormis la line pointe de leur langue , à tous les perroquets
connus, ne m’offrent aucun caractère assez fortement
marqué, propre enfin à servir de base pour établir
des coupes génériques.
remarque de suite, par ce moyen bien
simple, si les formes génériques de telle
classe, de tel genre ou de telle section se
reproduisent, sous les mêmes conditions,
dans plusieurs parties du monde, et dans des
contrées très-éloignées les unes des autres;
si elles existent ou non en des climats dif-
férens, et se trouvent sous des latitudes
correspondantes ou divergentes. La coupe
par sections, empruntée d’une forme rigoureuse,
me paraît préférable* aux coupes
plus sévères de genres* : la première
peut dépendre de la manière de voir; et est
comparable, dans la société, aux règles du
ménage ; l’autre doit servir de règle universelle.
Mais la coupe en sections ne comporte
pas toujours mention honorable et
citation de l’auteur dans les ouvrages périodiques;
tandis que l’importance attachée
à l’idée qu’on se forme du génie de
celui qui crée, invente ou établit un genre
nouveau, sert à le faire prôner dans tous
les écrits, porte son nom dans toutes les
collections*, dans les journaux scienti