BEC-FIN PHILOMÈLE. — A. PIULOMELA.
Ajoutez :
Atlas du Manuel, pl. lithog.— N au ni. Naturg. tab. "4 -
fig. 2. -— D ie grosse u n d die keeine sprosser- nachtigaee.
Brehm.Vôg. Deut. p. 355. — Meisner et Schinz. Vôg.
dej^Sehweiz. p. 107. — Russignoeo forestiero. Savi.
Omit. T ose. v. 1. p. 242.
Se trouve aussi en Suisse et en Dalmatie : on
le dit commun en Espagne.
BEC-FIN SOYEUX. — S. SERICEA.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, planche lithographiée,
Remarque. Effacez, de la page 197 à la quatrième
ligne de la remarque, le mot Espagne, et mettez Italie
: car, quoique l’espèce ait été rapportée d’Espagne ,
ce n’est pas de ces contrées que proviennent les sujets
tués sur la Brenta par M. Natterer. Au reste, la citation
de cette rivière aurait suffi pour désigner l’origine. J’ai
vu des sujets tués en Egypte.
C’est, je crois, à tort que M. Meyer place c;ette
espèce parmi les Bec-fins riverains. Elle vit, il est v,rai,
dans le voisinage des eaux, mais a, dit-on, les moeurs
du Rossignol.
BEC-FIN ORPHÉE. — S. ORPHEA.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux mâle au printemps.
— Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 7 fig. 3. le mâle,
et fig • 4 . la femelle. — La F auvette grise. (S. grisea.)
Vieill. Fâun. franc, p. 209. pl. 95. fig. 1 et 2. — Roux.
Omit, provenq. v. 1. p. 328. tab. 2 i3. — Biggia grossa.
Savi. Omit. Tosc. v. i .p .a 5 o. — Meistersanger. Meyer.
Taschenb. v. 3. p. 86.
C’est le plus grand des Bec-fins de France.
Buffon a voulu sans doute le désigner, quoique
ayant sous les yeux un Bec-fin fauvette ( S.
hortensis). C’est probablement la Colombaude
de cet auteur, puisque c’est sous le nom de
Colombaoudo iju’elle est connue en Provence
où elle n’est pas rare aux époques de son
passage, au printemps et en automne. M. Roux
la tua plusieurs fois à ces deux époques de
l’année.
Habite, pendant la belle saison, dans les montagnes
de moyenne élévation , et se tient dans le voisinage des
forêts de pins. Commun en Savoie, près de Trieste, et
en DalmaOe.
Niche parmi les tas de pierres, contre les vieux murs,
au milieu des décombres et des buissons.