
rohrschilfsängeb. Brehm. Hog. Deut. p. 44^- — Bec-
cafico di paddle. Savi. Omit. Tosc. V. I. p. 285.
M. Savi s’abuse étrangement en voulant
persister à confondre cette espèce avec la suivante.
BEC-FIN VERDEROLLE. — S . P A L U S T R I S .
Ajoutez à la diagnose en caractères italiques
:
Intérieur du bec d’ une teinte orange, assez
vive chez l’ adulte * *.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, pl. lithog. — La F auvette vërde-
roeee. Roux. Omit, provenç. v. 1. p. 348. tab. 217 bis.
__ "Wiesen , sumpf u n d schönsingender schiefsänger.
Brehm. Vög. Beut. p. 444- — S umpfsänger. Meyer.
Omit. Taschenb. vol. 3. p. 81. — Nauru. Neue Ausg.
tab. 81. fig- 3.
Habite. Cet oiseau est moins commun en Hollande
que l’espèce précédente; mais il niche habituellement
* La S . arundinacea a l’intérieur de la bouche jaunâtre.
Ce caractère, ceux du bec élargi dans la V e rde rolle , et la
couleur plus verdâtre de sa livrée, serviront de nouveau
moyen pour la distinction exacte de ces deux espèces.
*
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dans !e pays : le nid se trouve aussi dans les roseaux *.
On peut distinguer cette espèce de la précédente par le
chant; son ramage est singulièrement varié; il imite,
à s’y méprendre, le chant d’autres oiseaux, particulièrement
celui du »S1. hippolais, mais aussi celui du
Charadrius minor, même le cri perçant du Haemetopus
ostralegus. Mon ami H. Boié, mort dans l’Inde, m’a ,
le premier, rendu attentif au chant varié de ce petit
Bec-fin riverain.
Remarque. On trouve dans l’ouvrage de M. Brehm
{Vôg. Deut. page 447) > les indications de deux Bec-
fins (les Schilfsânger de cet auteur), que je ne puis
me permettre de rapporter aux espèces qui me sont
connues, l’une sous le nom de Teichschilfsânger (Ca-
lamoherpe piscinarum ) , l’autre sous celui de Brehms
Schilfsânger (Calamoherpe Brehmii).
Le premier a le bec un peu arqué, peu étendu
; le coronal un peu déprimé ; le dessus du
corps gris-huileux. Un rare et petit oiseau de
huit pouces une ou deux lignes d’envergure ;
il ressemble au S. arundinacea par la forme
courbée du bec et par les couleurs ; au S. pa-
lustris, par le peu de longueur du bec ; et par
la forme du crâne, au C. qlnorum mais
* j ’ai dit dans le premier volume : Jamais, dans les roseaux
; ce qui n’est pas exact.
** Ge Calamoherpe alnorum de M. Brehm n’est tout bonnement
qu’une S . arundinacea.