
queue , sont d’un gris cendré olivâtre , changeant
en lustre métallique verdâtre et rous-
sâtre , selon le jour qui l’éclaire; parties inférieures
blanchâtres, mais d’un ton plus
grisâtre vers l’abdomen; petites couvertures des
ailes et bord extérieur des rémiges d’un beau
roux ; pennes latérales de la queue noires,
avec un grand espace blanc au bout. Mandibule
supérieure brune , inférieure jaunâtre ;
iris rougeâtre ; pieds noirs. Longueur, dix
pouces huit lignes. Le mâle.
Ctjculus carolinensis. Briss. Omit. v. 4 - P• 112. —
Wilson. Americ. Omit. v. 4-pi. oS>-fig. 1.— Ctjculus américains.
Linn. Gmel. Syst. 1. p. 4 i 4-— Cotjcou çe la Caroline.
Buff. pl. enlum. 8 1 6 . Mais pas son vieillard à ailes
rousses , qui est synonyme de son Tacco. — Carolina
cuckoo. Catesb. Cor. v.' 1. tab.ÿ. — Arct. Zool. vol, 2.
n‘ i 55. — Lath. Syn. v. 2 . p. 5 2 7 .
La femelle adulte a la tête, le dessus du cou
et du corps d’un gris rembruni, sans reflets ;
les parties inférieures sont aussi d’un blanchâtre
plus cendré que dans le mâle ; le bec est
brun.
C’est alors :
Cuculus dominicus. Linn. Gmel. Syst. 1. p. 4 *6 . Briss.
Omit. v. 4 - p- 11 o. tab. q. fig. 2. — Le Cendrillarr-
Buff. Oiseaux, v. 6. p. 4 >3. — S. Domingo cuckoo.
Lath. Syn. v. 2. p. 541 -
Habite l’Amériqyie septentrionale jusqu’aux régions
du cercle arctique ; émigre en octobre vers les climats
tempérés, et se montre accidentellement en
Europe *. M. Yarrel me cite quatre exemples de captures
faites en Angleterre , savoir : deux en Irlande ,
une à Cornwall et une en Wales.
Nourriture. Baies et larves des insectes qui s’attachent
aux poiriers.
Propagation. Les naturalistes américains assurent
qu’il fait un nid dans les forêts, sur les arbres , composé
de bûchettes , de racines en dehors et de poils en
dedans. Wilson dit qu’ils nichent sur les poiriers; le
mâle ne prend point part à l’incubation. La ponte serait
de quatre ou cinq oeufs, d’un brun bleuâtre ou
verdâtre.
* Il me paraît probable que cette espèce se reproduit dans
l’une ou l’autre partie du nord de l’Europe ; car j 'ai peine à
croire à une migration d’Amérique en Europe.