
moyennes couvertures des ailes, bordures des
grandes, ventre et abdomen, les deux pennes
latérales de la queue et celles des ailes, depuis
la base jusqu’aux trois quarts de leur longueur,
d’un blanc parfait. Bec et pieds noirs ; iris
jaune. Longueur, sept pouces six lignes. Le
mâle et la jemelle en livrée parfaite d’été.
Plumage parfait d’ hiver.
Seuleihent le sommet de la tête, la nuque
et les petites couvertures des ailes, d’un noir
parfait ; le reste du dos d’un gris très- foncé ;
front, sourcils, joues , devant du cou, milieu
du ventre et abdomen d’un blanc pur; flancs
cendrés ; sur la poitrine > un large hausse-col
noir, dont les bords remontent jusqu’aux
joues ; lorum et trait derrière les yeux, noirs.
Ailes et queue comme en été. — Les sujets tapi-
rés de noir et de gris sur toutes les parties supérieures,
sont dans le passage d’une livrée à
l’autre.
Jeunes de l’année.
Lorum et trait derrière les yeux, noirs, mais en
bande très-étroite. Sommet de la tête et toutes les
parties supérieures jusqu’aux couvertures supérieures
delà queue, d’un gris cendré; collier de la
D’ ORNITHOLOGIE. 177
nuque très-étroit, en grande partie indiqué
par des taches noires. Les couvertures des ailes
toujours d’un blanc pur.
Ajoutez aux synonymes :
Motacilea eggtjbbis. Pallas. Faun. Rossica.— S chwabze
bachstelze. Meyer. Omit. Taschenb. v. 3. p. 76. Copie du
Manuel.
Toutes les autres citations plus récentes ne
sont pas de cette espèce, et doivent prendre
rang comme variété de Motacilla aïba. Voyez
comme telles :
P ied wagtail. Gould. Birds. o f Europ. part. 2 . —
Roux. Omit, provcnç. pl. iq4- sltlas du Manuel, pl.
lith. sous le faux nom de B. lugubre.
Remarque. Très-commun , surtout en hiver, au Japon
, où il paraît que notre Bergeronnette grise n’existe
point ; son nom japonais est Sekirèi / elle y a le même
genre de vie que notre Bergeronnette grise, mais avec
cette différence qu’elle fréquente habituellement les
ruisseaux des vallées montueuses. L’espèce est aussi la
même, et très-répandue en Crimée; vit en Hongrie , se
trouve en Égypte et accidentellement en Italie; rare en
Provence et même en Picardie , quelquefois plus vers le
Nord , où elle paraît s’accoupler avec notre Bergeron-
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