
nnel , publiée en i 8i 5 , ni la nouvelle
édition de 1820 , qu’il reçut lorsque la
seconde partie de son livre était prête
à voir le jour. Dans la seconde édition
du Manuel, je 112e suis permis quelques
remarques sur la première partie de ce
livre ; elles paraissent avoir blessé l’amour-
propre de M. Nilson, quoique émises avec
réserve ; il s’en est trouvé offensé. Mon but
dans la critique n’est nullement de porter
la moindre atteinte au mérite personnel j
je juge les autres selon ma manière de
voir, car j’accepte avec plus de reconnaissance
la critique bien fondée que les
louanges exagérées et sans connaissance
de cause. La première sert à m’instruire
et contribue efficacement à guider vers
la connaissance du vrai. En matière de
sciences , un ouvrage sans critique est
comme un mets sans sel.
Un opuscule très-instructif rempli de
faits a été publié en 1822 par M. Faber,
sous le titre modeste de Prodromus der Isländischen
Ornithologie. Cet écrit de cent
pages contient une série d’observations
intéressantes sur la manière de vivre des
oiseaux des régions boréales , particulièrement
sur les espèces aquatiques qui vivent
en Islande. Une seule espèce inédite s’y
trouve notée. N’ayant trouvé qu’une erreur
dans cet opuscule, il faut bien s’empresser
de la signaler *.
Nous avons annoncé dans la seconde
édition du Manuel la publication du troisième
volume des oiseaux d’Allemagne par
MM. Meyer et Wolffj ce volume a para
en 1822 sous le même titre de Taschen-
huch der deutschen Pôgelkunde. Mon
* M. Faber attribue erronémentau Carbo graculusdu
Manuel tout ce qu’il a observé sur le Carbo cristatus
d’Olafs, et croit reconnaître le premier sous le plumage
de noces ou de parure du second. M. Faber n’a vu que
le seul Carbo cristatus figuré dans l’ouvrage d’Olafs. Nous
venons de publier la figure de ce bel oiseau dans les
planches coloriées, 322. Les différences très-marquées
entre le Carlo graculus et le Carbo cristatus se trouvent
indiquées dans le texte dudit ouvrage , et paraissent de
nouveau dans ce troisième volume.