SITELLE SYRIAQUE ou DES ROCHERS.
S I T T A S Y R I A C A . ( E hrenb . )
Taille bien plus forte que le Torchèpotj bec
plus long que la tétej queue unicolore.
Sommet de la tête, nuque, dos, ailes et
queue d’un cendré bleuâtre très-clair; une
longue bande noire prend naissance à la base
du bec , garnit le lorum , passe sur les yeux ,
s’étend au-delà sur l’orifice auditif, et va , le
long du cou, jusque vers le dos ; joues, gorge,
devant du cou, poitrine et partie supérieure du
ventre , d’un blanc parfait ; flancs d’un roux
très-clair ; abdomen et le reste des parties inférieures
d’un roussâtre terne ; seulement une
très-petite tache roussâtre sur la barbe intérieure
de la première penne caudale. Bec long
et vigoureux, noirâtre ,* pieds bleuâtres. Longueur
, six pouces. Le mâle et la femelle.
lues jeunes ont une faible teinte roussâtre
aux plumes du croupion , et les bandes noires
des côtés de la tête sont moins nettement dessinées.
Sitta syriaca : nom donné par M. Ehrenberg
aux suj ets du musée de Berlin, rapportés par lui
de Syrie.—Sitta neumayeri : nom proposé par
M. Michahelles dans f l s i s , journal allemand,
sur des sujets rapportés de Dalmatie. — Sitta
rüpestris : nom donné par M. Cantraine , et
sans doute mieux vu , surtout plus analogue
au genre de vie, que les deux autres imposés à
tout hasard. Le nom sous lequel il est connu à
B.aguse est Bergliesce ou Vergliesce.
Habite. Commun en Syrie et dans le Levant ; assez
abondant en Dalmatie , où il ne se montre jamais sur
les arbres ni sur les buissons ; on le trouve toujours dans
les endroits les moins accessibles, volant d’un précipice
à l’autre , escaladant les rochers, et se posant sur la
sommité des pitons , d’où il fait entendre son chant. Vit
dans les hautes montagnes qui séparent la Bosnie de la
Dalmatie, et n’en descend qu’en hiver.
Nourriture. Insectes, qu’il saisit dans les fentes et les
crevasses des rochers , dans lesquelles il enfonce le bec,
et l’engage par fois si fortement , qu’il doit faire des
efforts pour l’en tirer.
Propagation. Construit dans les rochers un nid de
terre de la forme d’une calebasse attachée dans sa longueur
aux parois verticales des rochers ; l’intérieur est
duveté et contient des matières molles ; l’ouverture est
latérale ; la ponte est de cinq oeufs.
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