
BEC-FI N ICTÉRINE.
S Y L V 1A JCTERIJYA. (Yieiil.)
Bec déprimé, mais court ; intérieur du bec
jaune-safranj lorum olivâtrej la deuxième remise
plus longue que la sixième, et beaucoup
plus courte que la cinquième j la queue , au
centre, un peu fourchue. Longueur du tarse,
dix lignes ; le jaune des parties inférieures en
mèches longitudinales.
Sommet de la tête et parties supérieures
d’un olivâtre pur ; un petit trait jaune vif à
la base du front jusque sur la paupière, et un
* peu au-delà ; une bande d’un gris olivâtre
couvre le lorum ; joues, côtés du cou, poitrine
et flancs d’un jaune clair, en mèches
longitudinales; bord extérieur de l’aile et couvertures
inférieures jaune-citron clair ; milieu
du ventre blanc, nuancé de stries longitudinales
jaunes; gorge d’un blanc jaunâtre; ailes
et queue d’un brun cendré, et bordures des
pennes olivâtre clair ; la queue longue, fourchue
dans le milieu, les deux pennes du centre
étant beaucoup plus courtes que les latérales ;
bec court, assez obtus, et d’un brun foncé;
pieds bruns. Longueur, cinq pouces et deux
ou trois lignes. Le male et la femelle au printemps.
Remarque. La longueur de la queue, qui dépasse les
ailes d’un pouce; sa forme en fourche au centre, et
la longueur comparative des rémiges et du tarse, sont
les caractères les plus marquons pour servir de moyen
de distinguer cette espèce des deux suivantes : il sera
toujours très-difficile de les reconnaître lorsqu’on les
verra isolément.
C’est probablement le grand Pouillot de quelques
naturalistes français. — F auvette ictérine (S. icterina).
Yieiil. Nouveau Dictionnaire d’histoire naturelle, vol. n .
P' — - Beccafico itterino. P. de Musig. Iconog. délia
Faun. ital. liv. i. f i g • 2. une planche non numérotée. —
La planche de l’Atlas du Manuel, sous le nom de B e c -
f in pou illot, paraît avoir été faite sur un sujet de 1 espèce
du Bec-fin ictérine : la figure ressemble complètement
à cette espèce , et nullement au Pouillot.
R em a r q u e Voici ce que me marque M. Cantraine ,
au sujet <ïe cette espèce qu’il tua voltigeant àu-dessus
des roseauxdans les marais d’Ostia, Te 4 avril. Elle
vit dans leis roseaux; je n’en vis, et tuai qu un seul
individu; malgré toutes mes recherches, je ne pus en
trouver d’autre. M. Vieillot en a vu un dans le cabinet
du comte de Riocour, à Nancy , et un autre au Musée
de Paris. — J’en ai tué plusieurs en Hollande , où il est
moins abondant que le Pouillot.