
rite de mettre la dernière main, et de
retirer ainsi les fruits de nos premiers travaux,
entrepris dans le but de l’amour de
la patrie et de la vraie gloire.
L ’analyse nouvelle offerte au public
n’est que l’ébauche d’une classification systématique
plus parfaite, réservée à d’autres
temps, peut-être loin de nous. C’est
toujours un jalon mis en avant, qui peut
servir de point de ralliement, et que d’autres
feront mouvoir, au besoin, vers une
plus grande précision. Toutes les parties
de la méthode doivent encore être approfondies,
et un plus grand nombre d’espèces
que nous n’en connaissons aujourd’hui
doit nous tracer l’idéal plus parfait de
l ’ordre méthodique de la création, dont
nous ne pouvons saisir et classer que les
chaînons plus ou moins rapprochés.
Déjà en 1820, date de la publication de
la nouvelle édition , j ’ai fait mention d’une
publication prochaine de l'index général
ou d’un species des oiseaux ; l’impression
en a été constamment différée, vu le nombre
INTRODUCTION,
d’objets nouveaux acquis pour la sciencepar
les découvertes récentes et par 1 attente ou
on est des nouvelles richesses que les voyages
entrepris sur tous les points du globe
nous promettent encore : pour former une
bonne nomenclature il faut bien connaître*,
un savant célèbre a dit, qu’il faudrait tout
connaître JLn attendant l’époque opportune
pour une publication du species des oiseaux,
nous travaillons assiduement a épurer
la partie connue, décrite ou figurée ,
des erreurs, dont la découverte est le plus
souvent due au hasard, mais qui se montrent
encore de temps en temps d’une manière
effrayante, quoique les recherches
entreprises depuis plusieurs années dussent
dû nôus faire présumer qu’il n’en
restait plus un grand nombre dans nos
méthodes les plus répandues. La rapidité
avec laquelle l’erreur passe dans les ouvrages
périodiques et dans les catalogues
de pure compilation, devrait bien servir
à rendre les naturalistes un peu moins
empressés de publier les résultats d unepre