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00 VOYAGE A SURINAM.
Le Klein opperhoofd kapitciii, Quasi Aponlie, van liei dorp Clement.
idem. Byman, Onder. Iroa. •
idem. Apice, Crique. Tabbesgo.
idem. Kwakoe, Combe. La Paix.
- « r idem. KoHy van bly, Onder. Iroa.
• L Idem. Cojo Mansi, idem. Alansi.
idem. Andries van Vel. sen, idem. Hemont-Coiu-t.
idem. Ko% Ahoula, idem. Putro
idem. André, idem. Cistilla.
idein- Kwakoe van Amson, idem. Amson.
idem. Comble, idem. (Jodo Ilorri,
idem. Aei-o, idem. idem.
idem. Naco, idem. L'Espéi'ance.
idem. Pietjc Afiiiiigoi', idem. Ostogier.
nt de la loge pour at^ Un petit rouleau de toile de Flandre pour
tendi'e l'arrivée des bosch-nq;res, el, après les formalités usitées Cent aiguilles.
dans ces sortes de cérémonies, pendant lesquelles les nègres Cinquante hameçons.
montrcDt beaucoup tle hauteur cl scmbieut même vouloir faire
iciprJei- comme une faveur leur consentement à conclure un
nouveau iraiti!, on les inli-oduil sous la lente, <
Il étalés le
présents suivants :
Un liabil de capitaine galonné.
Uu chapeau rond idem.
Ti ois fusils de chasse,
Trois petits baiTÎls de poudre de 25 livres.
Cinquante livres de dragées.
Soixante pierres à fusil.
Treize houes.
Treize haches.
Huit couperets.
Vingt sabres.
Une pierre à aiguiser.
Ciuquanli! couteaux de matcloU.
Neuf rasoirs.
Huit paii'cs de ciseaux.
Vingt boîtes à fusils et briquets.
Une hache de meiiuisier.
line hache de cliarpeulier.
QuaranlP-huit gallons de dram.
Deux pièces de fayence. dite Platille Royale.
Vbgl miroii-s.
Cinq livres de colifichets.
N'ingl-lrois llvi es de coraux.
Une robe de chairibre
Une pièce de coton blanc.
Une pierre salaporis.
Trois pièces de vi^ieshe boni.
Une demi pièce de toile d'Osnabruck.
Une demi-livre de fil.
Cinq pièces de mouchoirs.
Huit pots de fer.
Trois pelles.
Un tonneau de sel.
Une serinjjue,
Dix pièces de savon.
Une lancette.
Un lavabo.
Api-ès que plusieurs d'entre eux ont scrupuleusement examiné
ces présenta, pièce pai- pièce, ils en viennent fidje le rapport à
leur grauinan, Aloi's ils forment enti'e eux une espèce de conseil,
Quelquefois la dclibéiation est tlès-animée: quelquefois même
on les a vus, dans leur mécontentemenl, s'éloigner et traverser
la rivièi'e, comme s'ils voulaient s'en retourner. Mais on les
adoucit oi-dinairement en leur promettanlque, la prochaine fois,
les présents qu'ils menlionnei'ont dans le nouveau traité seront
plus beaux. Ils finissent enfin pai-accepter : mais ce n'est pas sans
î avoir fait des observations désagréuliles ou même
que la députalion est obligée de soufirir, à cause
faiblesse et des dangers qu'elle a à craindre de paj'cils
Quand tous ces préliminaires, cfui. au fond, ne pi'eunenl !euisource
que dans l'intcution de faire acte d'autorité, sont terminés,
le granman et ses deux officiers prennenl place devant une table,
et alors une nouvelle discussion s'engage sur les présents, sur les
endi'oiu où les iiègres-mairons peuvent commercer, déhaitjucr
ou séjourner en liberté, lorsqu'ils victinenl à la ville, de leurs
villages ou combés, U^squels se composent do misérables huttes
épaiïcs dans les bois, au bord des criques sur lestiuelles ils jettent
des f.onls ordinairement gardés ¡lar uii de loui's hommes (Fi(j. 35),
et le plus souvent au milieu des marais (Fig. 04 el 05); ot
enRn sur le renouvellement des oLigcs; car ils ont toujours dans
leur canji> un lilanc qui est garant de la paix conclue. Ils s'engagent
aussi à livrer aux autorités de Surinam tous les m