et comme cet oiseau est évidemment un oiseau de
rivage et nullement apte à nager, je serais aussi porté
a penser que les individus rencontrés par les navigateurs
à de grandes distances de la terre , y avaient
été entraînés par la force des vents, si furieux dans les
parages du cap Horn.
D après des renseignements que vient de nons donner M. Hombron
, chirurgien-major de XAstrolabe ,\e Chionis serait très-commun
aux îles Powell. Dans une descente faite sur l’îlot de Wedel
qui fait partie du groupe de ces îles, les matelots de XAstrolabe et
de la Zélée en tuèrent un grand nombre qu’ils mangèrent, ce qui
prouverait que la puanteur de la chair du Chionis observée par
Forster était on fait accidentel el dépendant de la nourriture do
l ’individu observé. D’après ces renseignements, les îles Powell
seraient aussi un des principaux points d’habitation de cet oiseau. REPTILES.
EXPLICATIOH DE LA PLANCHE 9 .
N° 1. — Téte de Chionis mâle.
N® 2 . — Tête de Chionis femelle.
N° 3. — Squelette d’un individu femelle.
N° 4 . — Sternum du même , vu de face.
N° 5 . — Coecums du rectum.
N° G. — Coecum médian.
N“ 7 . — Sternum de l ’Huîtrier, vu de face.
N 8. — idem vu de côté.
Bonile. — Zool. Tonie I. Parlie II.