faire entrer dams le cadre de leurs études les diverses
branches de l’histoire naturelle, et l’extension
donnée à l’enseignement, sous ce rapport,
dans les Ecoles de médecine de la marine, semblent
appeler plus particulièrement aujourd’hui
les officiers de santé naviguants à ces sortes de
recherches. Aussi nous continuerons à faire tous
nos efforts pour nous acquitter dignement d’une
mission que plusieurs de nos collègues ont déjà
remplie d’une manière si honorable.
M. Gaudicbaud , qui s’est associé à nos travaux
pendant toute la campagne, a mis à notre disposition
tous les matériaux qu’il a recueillis en
zoologie. Nous aurons souvent occasion de citer
ses observations dans le cours de cet ouvrage.
Nous devons à M. le professeur Valenciennes
la détermination de nos poissons, et à M. Bibron,
celle de nos reptiles ; nous les remercions de l’obligeance
qu’ils mettent à nous aider dans cette
partie de notre travail. M. Fl. Prévost, chef des
travaux zoologiques du Muséum, et surtout notre
ami M. Gerbe, nous ont été aussi d’un grand
secours pour les oiseaux. Nous ne manquerons
pas de faire connaître plus tard les personnes qui
nous seront utiles pour les autres parties de cet
ouvrage. Mais nous saisissons avec empressement
cette occasion pour témoigner à M. de Blainville
nos sentiments de reconnaissance pour la bienveillance
qu’il nous témoigne et les conseils qu’il
veut bien nous donner.
L. SoULEYET.
Paris, novembre 1841.
RELATIVES AU VOYAGE
DE CIRCUMNAVIGATION
DE I.A CORVETTE LA BONITE,
PAU M. I)E nl..VIXVII.I,lî.
Dans le cours d’une expédilion pendant farpielle im
luitiment de l’Élat doit parcourir des mers et toucher
en différents points du continent f|ui n’ont pas encore
été explorés dans aucune des circumnavigations
scientifiques précédentes, il serait sans doute fâcheux
poui' la science et pour nos collections publiques,
que MM. les officiers ne pussent pas faire des recherches
zoologiqnes, et recueillir les animaux qu’ils rencontreront.
Toutefois, comme la nature du voyage de
hi Bonite, d’après la lettre même de M. le ministre,
ne permettra malheureusement que des relâches assez
peu nombreuses et de courte durée, l’Académie se
bornera à atlii'er l’attention du commandant et de
l'etat-major plus spécialement sui' un certain nombre
d’animaux, en les invitant, s’ils ne peuvent se les
procurer eux-mêmes, à vouloir bien au moins les
signaler aux amis de la science (pi’ils pouironl rencontrer.
L’Académie recommande d’une manière parlicii-
R o n ilc .— /ü o l. Tome T. l'a rlie I. a