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sont presque aussi larges (pie longues , bombées d a-
vaut eu arrii-re vers leur milieu. Le plastron sternal est
semi-lunaire. L ’abdonien est comjiosé de six articles.
Les pattes antérieures sont moins longues que celles
de la deuxième paire et à peu près d ’égale grosseur.
Les m a in s , légèrement gran uleuses, ont une jietite
crête à la face externe; les pinces sont peu inflécbies;
les doigts laissent nn espace vide entre eux et sont
garnis tous deux d ’une forte dent crénelée. Les pattes
suivantes sont comiirimées ; les trois premières paires
augmentent successivement de longueur et présentent
une petite épine près de l’extrémité du bo rd supérieur
de leur troisième article, qui esl légèrement granuleux
en dessus et en dessous ; les pattes de la cinquième
paire, très-petites, ont leur avant-dernier article qui
déjiasse à peine le troisième article de celles de la quatrième
paire; les tarses sont légèrement comprimés.
Tontes les pattes sont couvertes de grands poils à leurs
parlie supérieure et inférieure.
La couleur générale de cette espf'ce est d ’un gris
jaunâtre ; les pédoncules oculaires sont jaunes.
Dimensions. — Longueur, dix-buit millimètres ;
largeur, vingt-cinq millimètres.
Nous avons recueilli cette espèce aux îles Sandwicb.
iMACROPUÏHALME TOMENTEUX.
Macrophthalnms tomentosus, nobis.
Planche 3 , F i g u r e 8.
MaerophthaUnus, tcstâ virescente, granulosa, posticè dilatatâ, lateraliter
tri-cmarginatd; orbitis suprà et infrà fortiter granulatis,
ab oculis non superatis ; chelis extùs non cristatis.
Cette espèce a la carapace une fois et demie aussi
large (pie longue, nn peu plus large en arrière cju en
a v an t, granuleuse dans toute son étendue en dessus,
à l ’exception d’une petite p laq u e , en forme de losan
g e , placée sur la région cardiale et qui est très-
lisse; deux séries longitudinales de petites granulations
se voient sur les régions brancbiales ; les bords latéraux
sont granuleux et divisés en trois dentelures dont
l’antérieure est lieauconp plus prononcée que les deux
autres. Le front esl plus étroit entre les yeux q u ’à son
bord inférieur. Les bords sujiérieur et inférieur de
l ’orbite sont aussi fortement granulés. Les pédoncules
oculaires ne dépassent pas les orbites. Les régions
ptérygostomiennes sont granuleuses et pi ésentent deux
sillons qui forment un angle de cbaque côté; le sillon
inférieur est garni de longs poils et se prolonge jusq
u ’il la partie supérieure de l ’orifice respiratoire. Les
j)ied.s-mâchoires externes sont plus longs que larges et
non bombés dans le milieu, comme dans l ’espèce
précédente. Le jilastron siernal est à peu jirès semi