\\x RAPPORT
tout iemai(|ual)le jiar Ja manière dont la téle el le
pied rentrenl dans le manteau alors globuleux; enfin
une petite Bivalve, peut-être du genre Psammohie ,
(pii marcbe un peu à la manière des Cbenilles arpen-
leiises.
L’étude des Actinozoaires ou animaux rayomiés et
surtout leur récolte demandant un séjour plus ou
moins probmgé dans des lieux oîi se trouvent de
nombreux récifs, puisque la plupart sont fixés au
fond de la me r , celte partie de la zoologie n’a pu
être traitée aussi favorablement que les antres. Nous
avons cru cependant reinaivpier dans les dessins soumis
à notre examen un certain nombre de formes
assez insolites parmi les Méduses, qui se rencontrent
en effet en pleine mer. Les Hololburies, les Penna-
tules des environs de Tourane, en Cocbincbine, seront
sans doute également intéressantes, ainsi que
les différentes espèces d’Oursins et d’Actinies recueillies,
d’autant plus que la plupart de ces objets sont
en bon étal de conservation ; mais un examen plus
ajiprofondi est nécessaire pour pouvoir l’assurer.
Des tiois points de physiologie sur lesquels l’Académie
avait plus spécialement appelé l’attention des
naturalistes de la Bonite, deux seulement ont pu être
étudiés, savoir; la température de l’bomme et des
animaux, et la pbospborescence de la mer. Voici les
résultats principauxque nous demandons à l’Académie
la permission de rapporter d’après les notes mêmes
qui nous ont été remises par MM. Eydoux et Smilevet.
SUR; l.lvS KK.SlJl.'l'ATS SC. lEMTFKiUES.
Sur ia leinixirature de rhonune.
Les observations de température biiniaine ont été
faites sur dix bomnies de l’équipage de la Bonite,
d’âge el de tempérament différents, mais tous sou-
m iL i i même régime de vie el à peu près aux mêmes
occupations. Luit de ces bommes étaient matelots
sur le pont ; deux seulement étaient affectés aux travaux
de la cale. Commencées an mois d’avril i 8 3 6 ,
pendant le séjour de la Bonite à Rio-Janeiro, elles
ont été jionrsnivies tous les jours, à la même beure
(3 beures d’après-midi), jusipi’à l’arrivée en France,
le 6 novembre 1837, et n’ont été interrompues que
dans la plupart des relàcbes et pendant les mauvais
temps à la mer. Le nombre des observations particulières
s’élève à pins de 4,ooo.
Il résulte de ces expériences qui ont été laites avec
soin, et auxquelles l’exercice journalier des mêmes
bommes a pu donner beaucoup de précision, que la
température bumaine s’abaisse ou s’élève en même
temps que la température extérieure.
D’abord elle s’abaisse a s s e z lentement, lorsqu on
passe des pays cbauds dans les régions froides; elle
s’élève d’une manière plus rapide lorsqu’on quitte an
contraire ces dernières régions pour repasser sons la
zone torride. Au reste, ce double mouvement est plus
on moins marqué suivant les individus.
La température moyenne donnée par les bommes
observés au cap Horn , par Sq” de latitude su d , et par
une température extérieure de 0° centigrade, ne pré