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point, considérer comme des rudiments de valvules
conniventes. Mais ce qui frappe surtout, lors((u’on a
incisé le tube digestif, c’esl la longueur des villosités
répandues en abondance el dans un ordre régulier
SUI- toute la surface des intestins et principalement
dans une étendue de quelques centimètres au-dessous
du pylore. Ces villosités commencent à perdre de
leui’ longueur vers le milieu à peu [uès et diminuent
insensiblement jiis(|u’à l’extiémité postérieure du
gros intestin, où elles disparaissent complètement.
I.’épidémie épais et corné qui trqiisse la l'ace interne
du gésier, le uombi-e considérable de cr yptes muci-
paies que reidèmient les parois du ventr icule succenturié
et qui s’ouvrent dans ce ventricule, méritent
aussi d’étre signalés. Enfin, nous dirons encore que
les coecums communiquent par une ouverture large
avec le canal intestinal. Telles sont les particularités
analomitpies que nous avons cru devoir signaler.
En nous résumant, nous trouvons que, du pba-
rynx au gésier, l’appareil digestif du Phytotoina rara
est tout à fait semblable à ce que l’on trouve cbez les
oiseaux gr-anivores qui n’ont point de jabot; (pie du
pylore à l’anus s’établit une difféi-ence de longueur
en moins, mais cpie cette différence parait être compensée
par une dilatation plus grande de tout l’in
testin, ce qui fail que l’étendue des surfaces intestinales
ou absoi’bantes est dans l’un ou l’autre cas à
peu près la même. L’on sera surtout conduit à admettre
ce résultat, si l’on prend en considération le
développement des villosités, relativement beaucoup
plus grand cbez le Pbytotome que cbez les espèces
que nous lui avons comparées.
La cause de celte organisation particulière sedi'duit
naturellement, ce nous semlile, du genre de nourriture.
Le Pbytotome vivant de jeunes feuilles de gr aminées
<jui, sous un volume assez considerable, renferment
cependant fort peu de substance nutritive,
avait besoin que son intestin se dilatât sous loi-me de
vaste sac, afin qu’il pût contenir la quantité d’aliments
nécessaii'e à sa nutrition, (fest là, à ce qu’il nous paraît,
la raison physiologique de cette organisation en
apparence exceptionnelle.