coinposilioli tle sou crâne cl la nalure de scs dents,
des caiactères <|ui avaient déjà j.aru suffisants à Lax-
niann, pour en iormer un genre distinct des Mus,
cl (jue cc natmaliste nomma très-convenablement
Is/xiloDiys. Celte dénomination a l’antériorité sur les
autres, el cela suffisait j.our la faire préférer à celle
lie Spiil/ct.
A cet Aspaloniys on devait uécessairemenL réunir
comme congénèie le Mus tjphlus de Pallas, tyj.e du
genre Spalax de Guldenstedt, et c’est surtout avec
ces deux animaux tpie le Mus suruatrensis de Raffles
offre les plus grandes analogies. Toutefois, il a imc
(jueue de médiocre longueur; des oreilles externes
|)etiles , il esl vrai, mais néanmoins évidentes, el
ses yeux, quoique de petite dimension, indiquent
une espèce moins exclusivement fouisseuse que celles
dont il vient d’être question.
Le Mas suniatreusis, que nous nommerons donc As-
palomyssuniatrcasis, aie crâne élargi et déprimé à peu
près comme chez ces animaux. Sa mâchoire inférieure
est également j.uissaute, renforcée par une saillie sous-
condylienne assez considérable ; ses incisives,lisses et
colorées à leur face antérieure, sont robustes, et ses
molaires, a racines également distinctes, ont des replis
d’émail assez compliqués, moins que ceux du
Zemmi, mais autant au moins que ceux du Mus t j-
phlus. Sou trou sous-orbitaire esl de même forme,
médiocre et disj.osé de même; à son bord inférieur
s’ouvre intérieurement le canal lacrvmal, qui est pro-
[.oi'lionnellemenl j.Ius grand que chez les aulrt's
genres de la séi'ie des Aspalomys, et par conséquent
en rapport avec le développement de l’oeil.
A ce groupe naturel des Aspalomys appartiennent
aussi les Rongeurs de l’Afi ique australe, dont on a fait,
d’après llliger, les genres Ge.oryc.hus et Balliyergus.
Il est digne de remarque que chez ceux-ci, étudiés
de nouveau par F. Cuvier dans nn mémoire imprimé
dans le tome j.remier de la deuxième série des Annales
des sciences naturelles, le trou sous-orbitaire est
toujours plus petit, et le canal lacrymal â peu près
tubuleux â son orifice et placé en arrière du trou sous-
orbitaire, à la face postéro-interne de la saillie orbitaire
de l’os maxillaire. C’est donc jusqu’à présent une
différence à signaler entre les Aspalomys emopéo-
asiatiqueset ceux de l’Afrique australe.
On a porté à cinq le nombre des petits genres qui
se rapportent à ce groupe de Rongeurs; ce sont :
1° Bathyergus, Illig., comprenant le Mus marüirnus
du cap de Bonne-Espérance, et en totalité quatre espèces
d’après F. Cuvier.
a" Georychus , llliger, dont l’espèce est unique.
3" SiphneMs, Brandt, pour le Zemmi { i).
(i) Dans leurs VFirbclthierc Earopa’s, MM. Keyserting et Rlasiiis
donnent d’après M. Nordinann deux nouveaux genres de ce groupe
sous le nom à'Ommntostergus et Chtonoergus. Le premier a pour
type le Spalax Pallasii, Nordmann , qui est le Spalax typhlus de
Pallas : il est donc synonyme de celui de Spalax, Gnidenst. ; le
second repose sur le Mus talpinus, Pall.
Il y a probablement ici quelque méprise due ans noms qu’a eni-
plovés M. Nordmann.
limiile. — Zool, I nme I. l’arlie f.