\ x v i u R A P l’O l i r
la foiiiie rappelleni fort bien l’apiiareil auclilif des
Ibacbincépbalés.
Lesdonles (pie l’on jioiirrail encore conserver sur la
iialure des longs filauieiUs (pii leriiiinenl le corjis de
certaines Firoles, seront coiiiplétenieiit levés. M. (}aii-
dicbaiid s’est assuré (pie ce sont des filaments ovil'è-
res et jiar conséipieiit transitoires.
Mais c’est ju iiicipaleinent, comme le leur recum-
mandaienl les instructions de l’Académie, sur l’bistoire
de ces singuliers animaux (pie l’on a désignés provisoirement
sons le nom de Ptéropodes à nageoires
ciliées (et sur les(piels M. Botta nous avait déjà rap-
|)orlé d’intéressants renseignements), (pie les recbercbes
des naturalistes de la Bonite ont eu le plus de
succès; et les dessins nombreux (|ui accompagnent
les objets eiix-mémes mettront, il faut l’esjiérer, les
zoologistes à même de s’assurer si ces petits animaux
plus ou moins microscopiipies et dont la coquille
est souvent si bizarre, sont des animaux adultes ou ne
sont (pie des degrés de dévelojipement d’antres animaux
plus ou moins bien connus.
Un bel exemple de ces singulières transformations
([lie les naturalistes sédentaires sur le bord de la mer
ont commencé à explorer, de{)uis un assez petit nombre
d’années, a justement été donné par les observateurs
de la Bonite, à l’occasion de ces singuliers
animaux nommés Lepas par Linné, subdivisés en
Anatifes et Balanes par Briigiiière. Ce (pie l’on savait
déjà de leur organisation forçait de considérer ces
animaux comme un sous-type intermédiaireàceiixdes
SUR LES RÉSLI.TVTS SCIENTIFIQUES.
Entomozoaires et des Malacozoaires. Mais taudis (p.’eu
Europe, en étudiant la marcbe de leur développement,
genre d’étude aujourd’bui si éminent dans
les besoins de la science, on était parvenu à démontrer
que les Anatifes ne sont, pour ainsi dire, (pte des
espèces d’Eiitomostracés qui se fixent à une certaine
épo(pie de leur vie, MM. Gaudicbaud, Eydoux et Souleyet
le trouvaient, de leur ciàtè, aux altérages du cap
flmm, au milieu des circonstances les plus défavorables
d’une campagne de circumnavigation. Les dessins et
les objets recueillis permettront de donner la démonstration
el la confirmation de ce fait curieux.
Parmi les nombreuses espèces du type des animaux
mollusques nus ou à coquilles univalves el
bivalves, et dont les zoologistes de ia Bonite ne se
sont pas bornés à recueillir les C0([uilles, comme ou
l’avait fait trop souvent jns(pi’alors , nous pourrions
encore trouver à citer plusieurs eboses intéressantes,
soit pour les progrès de la science, soit pour les avantages
de nos collections; mais nous craindrions d’abuser
de l’attention que l’Académie veut bien nous
jiréler.
Nous devons cependant signaler,eoininepliis (lignes
de l’être, une grande Sépiole des mers de Glune, a peu
près de la taille du Bossia paipebrosa de M. Owen, venant
des mers arctiques; une espèce d’Ombrelle des
îles Sandwicb, fort intéressante, au moins pour la
localité, car elle paraît peu différer même de celle de
la Méditerranée; plusieurs individus du genre que
M. Lesueur a nommé Allas de Pérou, et qui est sin