IiiigueiU du resle de la téle que par les facettes dont
ds sont comjiosés; après cette portion renflée, la tête
se rétrécit en un rostre styliforme Irès-gréle et très-
aigu à son som m e t, qui est à peu près deux fois aussi
long q u e lle . En de.ssous de la hase de ce ro s tre ,
en avant des yeux et dans une fossette assez profonde,
se trouvent les aniennes supérieures ou de la p re mière
paire, qui sont courtes, recourbées, composées
de trois articles dont le second est très-grand, arqué,
cilié en debors, dilaté au bout et portant le troisième
a r t ic le , qui est tres-petit et ru d im en taire , au milieu
de son bord anîérieiir. Dans les femelles, celte antenne
est également composée de trois articles, mais
qui sont d ’une forme tout à fait différente; c ’est le
deuxième article qui est le plus p etit, et le troisième,
qui est le plus g r a n d , est de forme ovalaire et cilié à
son extrémité seulement. A la base de ia téte et immédiatement
au-dessus de la lèvre siqiérieiire, sont insérées
les antennes inférieures on de la deuxième paire,
ipii sont extrêmement lo n g u e s , pliées trois fois sur
elles-mêmes, composées de quatre articles dont les
trois premiers sont renflés à leur partie antérieure, et
le dernier terminé en pointe aiguè (1 ). En dessus de
ces antennes, se trouvent deux tiges très-grêles et allong
ée s, composées de trois articles dont les deux
derniers sont beaucoup plus courts et d ’égale lo n gueur,
1 article terminal formant une pointe très-aigué
^ (1) Nous considérons ces parties comme des antennes, à
l’evemplo de M. Milne-Edwards, (pioique leur conformation s’éloigne
beaucoup de celle des antennes ordinaires.
et légèrement recourbée en dessous; il est difficile de
donner une détermination de ces parties qui n ’ont pas
encore été indiquées cbez les Oxycépbales et que nous
considérons [irovisoirement comme les analogues des
lames latérales q u ’offrent les antennes chez les Crustacés
macroures. D ’après ce que nous avons vu sur un
individu seulement, les aniennes inférieures seraient
beaucoup plus petites chez les femelles. Immédiatement
après les parlies que nous venons de décrire,
vient le tubercule buccal contre lequel sont appliquées
deux paires de petites pattes didactyles, auxquelles
font suite quatre autres paires de jiattes ambulatoires
assez longue s, grêles et uniformes dans les
mâles, à articles basilaires jilus ou moins renflés chez
les femelles. Le dernier segment tboraciqne est be au coup
plus court que les a n tre s , dans les deux sexes,
et déjiourvLi de la jiaire de jiattes q u ’il porte cbez les
Arnpbipodes voisins et même chez \Oxycéphale océanique
; il présente seu lem en t, en dedans , une petite
lamelle arrondie qui ne déborde jias ses jiarois latérales
et qui semble être le vestige de la dernière paire
de pattes. Les autres pattes jiortent en dedans e l à
leur base, de grandes lamelles o v a la ir e s , placées lon gitudinalement
sur les côtés des segments tboraciques
et q u i, en se croisant par leurs b o rd s , servent de ré-
cejitacle aux oeufs et aux jeunes. L abdomen est composé
de six segments dont les trois premiers sont assez
grands et portent chacun une paire de fausses
pattes courtes, à tige très-large et terminée par deux
filets ciliés. La qnene est formée par les trois articles