poitrine el ralKlonicn cotnnie dans XAzurin, el par
I’ahsence des plumes hlancliàlres dn ci oupion.
Nous avons lappoi té celte belle espèce de Malacca,
mais nous ne saurions diie an jusle qnelle est sa ]>a-
Iric. Il esl probable (pi’elle se trouve cgalemeut à la
prestpi'ile Malaise et aux îles de la Sonde. Le Muséum
ci l possède depuis longtemps iiii individu fenielle
provenant d’un envoi fait de Java par M. Diard.
Observ. — Nous croyons devoir faire suivre la des-
cription détaillée tpie nous venons de faire de celle
Brève , de la desci iption succiucle qu’en a donnée
Al.'femminckdans sa grande et belle colleclion de plaii-
cbes coloriées : « Taille et formes, dit-il, absolument
K les mêmes que cbez parties supérieures peu
« différenles par la couleur, dont les teintes sont seu-
« ment plus vives et plus pures dans la Brève élégunie.
« Cette espèce nouvelle est caractérisée par de larges
'< sourcils d’un orange vif et pur; tout le dessous,
« depuis le liée jusqu’aux couvertures inférieures de
« la queue, est d’un bleu de roi éclatant et bistré;
« cette nuance vive est encore relevée par l’éclat d’une
« leinle jaune orpin répandue en bandelettes trans-
« versales sur les côtés de la poitrine; la queue est
« bleue comme dans VAzurin.n
La description que nous venons de citer n’est ]ias
tout à fait conforme à la nôtre; en effet, M. Temminck
ne fait mention ni de la tâcbe couleur de feu qui le-
couvre l’occiput en s’unissant à la bande jaune qui
ceint les côtés de la téte, ni des plumes blancbâtres
du croupion; il dil même positivcmcnl que la couleur
bleue des parties inférieures s’étend cù;/;«/.!'/e éec jusqu’aux
couvertures inférieures de la quéue, ce qui
n’a pas lieu dans la Brève que nous avons fait bgmer.
Ce dernier caractère ne nous a [lourtant pas paru suffisant
pour établir une espèce nouvelle et nous avons
cru , à cause de la conformité qui paraît exister dans
les autres caractères , devoir rapporter provisoirement
notre espèce à celle de M. Temminck en la considérant
comme une simple variété de celle-ci. Cependant
comme ce savant ornitbologiste n’a pas fait figurer la
Brève élégante, et comme il n’en a donné, ainsi qu’il
le dit lui-méme, cpi’une indication succincte, nous restons
presque dans le doute sur l’identité de cette espèce
avec celle décrite et figurée par nous. Si la Brève
décri I e par M. Tem m in ck so u s le nom de Brève élégante
ne présentait en effet ni la lâche couleur de feu de
l’occiput, ni les plumes blanches du croupion, nous
jiensons que ces deux caractèi es réunis à celui de la
différence de coloration du cou et de la gorge,seraieut
suffisants pour la distinguer de la nôtre, et nous proposerions
de désigner celle-ci sous le nom de Brève
auréole, Pitta radiata, tiré de son caractère le plus
remarquable ou de la bande jaune qui ceint le pourtour
de la tête. Cette espèce nouvelle aurait de grands
rapports avec les Pitta irena et cjanura et surtout
avec cette dernière, mais il serait cependant facile de
les distinguer entre elles. La simple diagnose dont
nous avons fait précéder notre description, suffirait
pour cela. En effet, dans la Pitta cjanura, le noir qui
occupe le dessus et le milieu de la tête est li ès-éteudii