,„.ils y sonl de lu mèiue couleur (|ue sur le reste du
corps', c’est-à-dire bruns, légèrement roussâtres. Le
,nulle est nu el saillant; les tarses el les carpes sont
également sans poils à leur ¡.arlie plantaire. Les ongles
sont plus longs anlérieuremeiH qu’en arrière et louis-
seurs aux ipiatre extrémités.
L’odeur de cet animal était forte et repoussante, el
la licpieur dans kupielle ou l’a conservé eu esl lelle-
inenl imprégnée cpi’ou s’eii débarrasse avec peine
lorsqu’on y a trempé les mains. Fiscber, dans sou
Synopsis Maininnliitin , rai)i)orle , mais avec cpiekpie
(ioule, la Moufelle indi(ptée par le P. Feuillée, au
Mephitis chinche, (pfil donne comme également lé-
paudu à la Louisiane el au Cbili. Néanmoins, la comparaison
de crânes provenaul de Aloufeltes de ces deux
localités iiulbpie des auimaux d’espèce différente, el
dont la lAIoulètte de Monte-Video diffère aussi d’une
uiauièi 'C su i b sa nl e .
G. Cuvier, dans une note de la traduction française
de l’ouvrage de d’.\/.ara (II, aSq), avait déjà parfaitement
fait remarquer « cpie l’animal ((ui parait ressembler
le pins à fYagonaré de M. d’Azara, est la Moufette du
Cbili de lluffoii {Suppl., t. 7, P- a3 3 , edit. in-4°, in-
counu à M. d’Âzara), et qui esl le Fiverra eonepall
de Linné, ou le Mnpurito du même auteur; Mustela
mapurito de Lacépède. » Toutefois la Mouletle du
Cbili a beaucoup plus de blanc.
D’après Al. Licblenslein , loeo cilato , llliger aurait
donné le nom de Mephitis sajjocans an Yagouré de
d’Azara. La Moufette, représentée sous ce nom par
M. làcblenstein, a les bandes blaucbes plus longues
ipic la nôtre el étendues jusipi’à la ipieue, qui esl plus
veine. Sa patrie est le Brésil.
Anlérienrement, A. G. Desmarel avait considéré la
Moufelle signalée par le V. Feuillée, comme une variété
dn Mephitis americana, sons le nom de Moufelle
ehiache de FeuiHee.
Le ciâne de notre Moufette de Feuillée est assez,
semblable à celui dn Meph. chUensis (i), mais il est un
[)eu plus petit; sa longueur égalant 0,078 au ben de
0,080. Ses dents molaires soni également au nombre
de ) , et la postérieure d’en liant esl aussi fort élargie el
d’un volume cousidéralile. Le bouirelet interne, ou
du talon de celle dent, décrit une courbe régulière,
et le bourrelet exteiue, au contraire, est à peu près
eu ligue droite, oblbpiemeiit dirigé et plus éleve eu
avant. Eutle ce bourrelet externe et 1 interne, sur la
largeur du talon de la dent, est une saillie oblicpie,
disposée dans le sens longiludinal, el ipil se joint
avec le bourrelet interne à son extrémité antérienrc.
La deuxième molaire d’en liant, ou la carnassière,
montre aussi un talon iiilerne, mais l.ien plus petit; son
lobe posléi'ieur esl peu élevé; le médian esl en pointe,
el l’anlérienr presque nul. Celle dent 11 a pas la même
forme ipie sa corresi>ondaute chez le Mephitis ehi-
lensis.
La molaii e postérieure d’eu bas est airoiulie, moiu-
( F M. G r a y , <iui a partagé les Moufettes e n trois genres ; M e -
piùth,ConcpamsixMar,mtms, prend le Mephitis ehilcasis pour
ivpc de s e s MarpiUms. [Mag. nat. hist., scries %, t. I, (i. 5 8 1.)