ces dll iiiéiiie soiis-geiire. La couleui'est hmii iioiralre;
la ladle égale celle de la Pipistielle.
Celte j.etite espèce de Cliaiive-souris, dont nous
avons ohsei'vè nn seid individu, appartenant an sexe
mâle, j)i'ovient d’Omalopé, an Pému.
Klle est assez voisine de celle cpie M. Aie. d’Orbigny
a également rapportée de l’Ainéricpie méridionale, et
(pi’il a figurée dans son voyage, pl. i i , f. 5-6 des Mammifères
, sons le nom de Vespertilio ruber, Geoff. La
Cdiauve-soni'is de M. d’Orbigny présente, en effet, la
même formidc dentaire (pie la nôtre, sa laillc esl aussi
Irès-peu différente. C’est toutefois un animal s[)(icifi-
(picment distinct.
Le J'espertilio coroUniensis appartient aussi à la
seclioii des Sèroliuoïdes, de même (pie le Vespertilio
(liiteiirtriis, Gerv., décrit et figuré dans l’Histoire de
Cuba, de M. Raïuon de la Sagra.
Le Plecotus velaliis (jue M. 1 s. Geoffroy a fait con-
iiaitre, d’après les exemjilaires du Brésil rapportés
|);(r iVl. Auguste de Saint-Hilaire, serait par ses deuts
une sixième espèce du même sous-genre, si la forme
de ses oreilles el leur ampleur ne tendaient à l’eu
éloigner. Ce dernier caractère cejiendant perdra de
son imjiortauce, si l’on remaixpie que l’Oreillard el
la Barbastelle out également cbacun un système de
dentition spécial, el (ju’on les a même lajijiortés à des
sous-genres différents.
ORDRE DES RONGEURS.
G e n r e ÉCUREUIL.— A W m.c, Linné.
ÉCUREUIL PAILLÉ.
Sr'mrus strnmincus, iiiili.
P l a n c h e 9 .
Les Écureuils, très-nombreux dans l’Amérique septentrionale,
n’ont encore fourni qu’iivi très-petit nombre
d’espèces babitant l’Amérique méridionale. Parmi
ces dernières, le Sciuvus æstuans, à cause de la forme
de son crâne, très-peu différenle d’ailleurs de celle
du Sciurus vulgaris, est devenu l’objet d’un genre particulier,
appelé par F. Cuvier Macroxus, et précédemment
indiqué par G .Cuvier, comme formant une
section à part dans le groupe des Écureuils, sous le
nom de Guerlinguet. Les Écureuils de l’Amérique septentrionale,
autres que ceux qui avoisiueiil les Tamias
ou qui rentrent même complètement dans ce groupe,
ont une physionomie fort peu varice, et dont les
Sciurus capistratus Q\.caroliuiensis donnenl assez bien
l’idée. Leur crâne lui-même a des caractères communs.
11 est assez allongé, proporliomiellement à sa
largeur, aplati plutôt (jue quadrilatère, el bombé au
front; le profil général de son bord supérieur sc