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sa (Hieiie, mais elle nous lail eomialire la iialme des
j)i(|iiaiits doni colle espèce siiigiilièie esl couverte, el
(pd, à peu ])i'ès t;gan\ |)arl(ml, sont aplatis el canali-
cidés à leur face siipèa ieure, ce (pii les ra])proclie im
peu de ceux des Hais ('pineiix : lontefois l’iiiie el
raiiire de ces espèces ('i)iiieiises doivent être èloigiuies
du genre !\Iiis pour entrer dans celui des Ilystrix.
T.es autres es|)èces de Mammilères recueillis par
VI. Eydoux dans riiide ou en Aiiu'riipie, sont peut-
être moins curieuses (pie les pri'ciklenles ; mais elles
ne sont pas sans inU'aèl à cause des localités dont
elles proviennent. Ainsi, nous trouvons venant de
Manille, le Nyclicéc de Rourhon (pie M. Marion de
Procé nous a aussi rapporté de cette localité, et le
Sarex iiijoxiirus ; le t ’¡verra indica; une es|)èce de
Reiette de (jalilbriiie (pii a (pieUpie ressemblance
avec le Maxteia firmala de M. Eicblenslein , mais plus
petite el avec la (piene terminée de noir ('omine la
n(")lre, el le ventre jaune, etc.
M. Caudicbaud a lui-même recueilli, entre autres
Manimifères, deux es])èces d’Ecurenils, à Tourane, en
Cocbincbine, \e S.Jiaviintiniix de M. Isidore CeolTroy
Saint- Hilaire, dont la [lalrie était incertaine, et le S.
bivittatax, rpii esl ceiTaiiiement de Malacca.
Parmi les Vlammifères récoltés en Amérique par
M. Eydoux el qui ne sont pas nouveaux, nous nous
horiioiis à citer une espèce de Mourelte (|iii doit être
sans doute celle (pie le P. Eeuillée a décrite sons le
nom de ('hinche., (uiisiprelle a été tuée par lui d’un
coup de fnsil aux mêmes lieux, c’est-à-dire à (pielque
,Stm Mis RÉSljr.'l’A I'S SCIhNTIKKyilKS. xix
distance de Monte-V’ideo ; des Godions d’Inde domestiques
au Pérou, (pii sont entièrement semblables aux
mjires; cl un Eelis de Valparaiso sans première fausse
molaire supérieure, (pii nous |)araîl être le !<'. pajeros.
Nous avons même à ajouter que M. Eydoux a aussi
essayé, cc qui olire assez de diriicultés, de rapporter
des Mammifères vivants; mais que, sur vingt à vingt-
oin(( (pi’il a [)U se procurer, six seulement sont arrivés
en lionne santé à la ménagerie; savoir : un Ma-
caipie à face noire, le Singe à queue de coebon , une
Civette de l’Inde ou Zihelb , deux Cbieiis de la Cbine,
que nous n’avions jamais ¡lossédés, et iiii Cerf de
.lava.
J.a classe des Oiseaux n’aura pas moins profilé aux
récoltes zoologiipies de ia Bonite (pie celle des Main-
mifères,et souvent même dans la direction des (/c.v/-
dcrata. exprimés dans les instructions de l’Aeadéinie;
en sorte (pie, grâce au zèle (pie M. Ebermiiiier, correspondant
du Muséum à la Guadeloupe, a mis de son
côté à les remplir, on peut dire qu’aiijoiird’luii, sauf
le Faisan-I.yre el l’Aplérix, tous deux de l’Australie,
et dont le dernier est même (kqà dans les mains habiles
de M. Owen, l’Ornilbologie possède à peu près
tous les éléments nécessaires à rélablissemenl et à la
(léinonslration de ses ¡irincipes.
Nous devons en effet aux naturalistes de ia Bonite,
et conservés dans l’csprit-dc-vin ;
1° Outre l’espèce ordinaire d'iléorotaire des îles
Sandwicb, ('erl/iia 7>ex/iarin ainsi nommée
]>aree (pie ses plumes entrent dans les oruenieiils des
t>.