luiiii ou slenièhies. Celles-ci sont comme dans la majorité
des Carnassiei's, et particulièrement les Aluslé-
liens et les Viverriens. C’est aussi de ces animaux que
le sfpielette dn Bassaris se liq.proclie par la composition
des membres. L’biimérns rentre dans la catégorie
de ceux qui ont nn trou au condyle interne
pour le passage dn nerf médian, el qui manqiienl de
Iron oléeranien on intercondvlien.
Les longueurs des principaux os des membres sonl
les suivantes : Humérus, 0,060; uibkus, fémur,
0,069 ; y;è/w/id, 0;06o; tibia, o,o63.
La verge est soutenue par un os considérable, el
(pii a o,o5o en longueur. Il offre à sa base une e.spèce
de tète; ensuite il est comprimé dans une partie de sa
longueur et couibé légèrement, puis courbé en sens
inverse, et déprimé à mesure qu’il approche de son
extrémité libre, dont le bout est élargi et très-dé-
piimé. La presque totalité des genres de Mustela
ont pour caractère commun d’avoir un os dans le
pénis, et sons ce rajiport le Bassaris leur ressemble
et diffère au contraire des Viverriens. Le crâne
de cet animal n’est pas précisément, par sa forme,
celui des Viverra , non j.bis que des Miistéliens : il
a cependant une certaine analogie avec celui des
Fouines, qui sonl de la seconde de ces familles.
Mais la partiè appendiciilaire 011 la face en est plus
étroite; l’apopbyse orbitaire postérieure est plus saillante.
Cbez les Viverriens le front est moins large qu’il
ne l’est dans le Bassaris, el l’apopbyse orbitaire du
jugal esl moins saillante: caraclère (pii, joint à .la faiblesse
de l’apopbyse poslorbitaire, dislingiie surtout
les Viverra des Mangusta dont l’orbite tend à être
de plus en plus complet. Les Genettes, parmi les
Viverriens, se rapprocberaient davantage, sous ce rapport,
des Bassaiis, dont elles onl la queue annelée;
mais leur tête est beaucoup plus effilée; ses crêtes
occipitale et pariétale sont plus marquées, el les
crotaphytes sont séparés par une simple crête, au lieu
de l’être, comme dans notre animal, par un espace
en fer de lance létréci à sa base.
i,a formule dentaire dn Bassaris est celle-ci : | I.4 C.
M., dont 2 av. mol. -(--7 ca™- "I7 “> ''• ™'oL; formule
qui se retrouve aussi cbez les Viverra, c’est-à-dire,
cbez les Civettes, Zibetbs, Genettes, Hémigales, Pa-
radoxnres, etc.
Les incisives, cbez le Bassaris, n’offrent rien de
particulier; elles sont assez serrées, et celles de la
deuxième paire inférieure sonl nn peu rentrées,
comme cela se voit dans les genres voisins. Les canines
sont assez faibles, quoique notre animal soit mâle
et adulte. Leur longueur est de o,oog.
La carnassière, ou la dent principale Ae la mâcboire
supérieure, est remarquable en ce qu’elle présente,
outré le tubercule ou talon antérieur interne des autres
carnassiers, le rudiment d’un second tubercule
séparé du précédent par une petite vallée, et qui se
trouve en face de la grande pointe latérale externe.
La pointe externe antérieure est à peine sentie. La
dent tuberculeuse qui vient après celle-ci est plus
large cpie longue, et la tnberciilense poslérienie a sa