le luslie dont nous parlons, mais encore le moelleux
du plumage, autre caractère saillant de cette espèce.
La ligure que nous en donnons, fidèle d’ailleurs
sous tous les rapports, n’est pas l’expression assez
suffisante de ce fait. La décomposition des plumes
n’y est pas assez sentie; aussi avons-nous cru devoir
suppléer par cet avertissement à cette légère erreur
dans la représentation du sujet.
Genre VALTOÜR. — Vuhur, Limic.
(Division (tes SaiTorain|)lifs. — D, .mîr,,,)
LE CONDOR.
F u l t u r g r i p h u s , I . i m i é .
P l a n c h e 2 . ( 1/4.)
Les descriptions et les figures que fon a données
du Condor se rapportent en général toutes à des individus
adultes. Nous avons cru qu’il ne serait pas
moins intéressant défigurer et de faire connaître, avec
plus de détails qu’on ne l’a fait jusqu’ici, cet Oiseau
dans sa livrée de premier âge, c’est-à-dire à cette époque
de sa vie où il ne peut encore pourvoir lui-méme
à ses besoins.
Comme tous les Oiseaux de proie, le Condor naît
couvert de duvet. Cbez l’individu que nous avons à
décrire et dont la taille égale presque celle des adultes,
ce duvet qui est brun, floconneux et fin, recouvre
encore la plus grande partie du corps; il est
’ beaucoup plus long et plus épais sur le dos, les flancs et
surtout sur les cuisses et les jambes que sur le milieu
de la poitrine et de l’abdomen où même quelques
points de la peau sont dénudés; la tête et le cou sont,
comme cbez les individus qui ont atteint tout leur
développement, recouverts de soies; mais, sur la dernière
de ces parties, un duvet court et rare se mêle
6 .